Algérie

Lutte contre la violence: Les fauteurs de troubles risquent la prison



Le président de la FAF a appelé les clubs de football à réactiver leurs comités de supporters afin d'aider la FAF dans sa mission de lutte contre la violence.

 Tout en souhaitant que la nouvelle saison soit «moins violente» que la précédente, Raouraoua a indiqué que des mesures sont prises par la FAF pour le bon déroulement des matches sur le terrain. A cet effet, les arbitres ont été instruits de ne donner le coup d'envoi des matches qu'une fois toutes les conditions de sécurité et de bon déroulement de la rencontre réunies. D'ailleurs, il a affirmé que la FAF continuera de sévir, considérant que les joueurs, les dirigeants et les entraîneurs doivent donner l'exemple sur le terrain au lieu d'inciter à la violence par des comportements négatifs.

 En dehors du terrain et sur les tribunes, la Fédération compte mener une guerre sans répit contre ceux qui recourent à l'utilisation des produits pyrotechniques, prohibés par la loi algérienne et la FIFA. En ce sens, les lois de la République seront appliquées à l'encontre des fauteurs de troubles, auteurs d'actes de vandalisme et ceux qui continuent d'utiliser les fumigènes, a averti le président de la FAF. Ces derniers risquent trois à six mois de prison et des amendes pouvant atteindre les 50.000 dinars.

 La commission interministérielle de lutte contre la violence est ainsi appelée à contribuer pour l'application des lois réprimandant les personnes portant atteinte à l'ordre public.




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