Algérie

Lutte contre la mendicité



Des équipes mixtes sillonnent la ville d’Oran Comme annoncé à travers ces mêmes pages, les mendiants qui n’ont pas obtempéré aux injonctions de l’administration et qui continuent à s’adonner à cette pratique dévalorisante, ont été tout simplement chassés ce jeudi des lieux qu’ils occupaient. En effet, des équipes composées d’éléments de l’Action sociale, du Croissant rouge algérien, de la Protection civile et de la police, ont sillonné la ville d’Oran où elles ont mis en demeure les adeptes de la manche à faire le choix entre leur hébergement à Diar Errahma et l’interdiction de mendier et le cas échéant leur tradcution devant les tribunaux. Rue Khemisti où nous les avons rencontrées en pleine action, les équipes mixtes ont fait preuve de mille et une ingéniosités pour convaincre les mendiants réticents à faire le bon choix. Selon nos sources, la plupart des naufragés ont promis de ne plus faire la manche et par voie de conséquence ne plus porter préjudice à l’image de marque de la ville d’Oran et partant du pays. D’autres, et ils sont minoritaires, ont accepté d’être orientés sur Diar Errahma où une prise en charge intégrale leur sera assurée. Concernant la mendicité infantile, il a été observé qu’au fur et à mesure que l’équipe avançait, les personnes qui poussent des petits enfants à mendier, prenaient leurs jambes à leurs cous et se diluaient dans la foule pour aller s’installer ailleurs. Selon des indiscrétions, des familles nécessiteuses loueraient leurs enfants pour quelques dinars à des professionnels qui les exploitent. Parlant sous couvert de l’anonymat, un agent du Croissant rouge algérien a affirmé que la campagne se poursuivra jusqu’à ce que la commune d’Oran soit débarrassée de ce phénomène avilissant et dégradant et jusqu’à ce que des conditions de vie décente soient garanties aux personnes qui accepteront de vivre aux Diar Errahma de Messerghin. S’exprimant sur les conditions de vie dans cet établissement, un autre membre de l’équipe mixte déclare «C’est un petit bout de paradis que l’Etat et la société ont mis à la disposition des personnes en difficulté et qui accepteraient de respecter le règlement intérieur. Situées dans un merveilleux site, Diar Errahma, que dirige avec bonheur un cadre de la DAS, sont tenues dans un état de parfaite propreté. Disposant d’un jardin impeccablement entretenu, de cuisines, réfectoire, chambres, bain et différents ateliers qui n’ont absolument rien à envier aux établissements de même nature des pays les plus développés et où le respect des droits de l’homme sont une seconde religion, Diar Errahma sont un endroit où il fait bon vivre, dfit-il avec conviction. Selon des pensionnaires que nous avons approchés mais qui, pour des raisons évidentes préfèrent garder l’anonymat, «Contrairement aux allégations mensongères de milieux malintentionnés, les personnels dirigeants et d’encadrement veillent strictement au respect des pensionnaires et sur les conditions d’accueil». Pour rappel, les gens qui persisteront à forcer les enfants à mendier seront présentés à la justice à laquelle ils devront rendre compte de cette pratique que les lois de la République prévoient et répriment. Cette campagne de salubrité publique devant durer dans le temps, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.


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