Les participants à une conférence sur les risques des fléaux de la drogue ont mis en avant, à Alger, la création de centres de traitement et d'intégration des toxicomanes dans la société.Les participants, composés de psychologues et de sociologues, ont appelé lors de cette conférence, tenue au terme de la caravane de sensibilisation, aux risques des drogues ayant sillonné, deux mois durant, 13 circonscriptions administratives de la capitale (du 29 octobre au 13 décembre), afin de se rapprocher des jeunes toxicomanes, à la création de centres «spécialisés» dans le traitement des toxicomanes et à la prise en charge des malades mentaux qui errent dans les rues de la capitale, outre la relance du contrôle au niveau des établissements scolaires, tous paliers confondus, en coordination avec les associations des parents d'élèves pour protéger les enfants de ces fléaux.
S'exprimant à cette occasion, la présidente de la commission des affaires sociales et culturelles, des wakfs, de la jeunesse et des sports de l'APW d'Alger, a relevé l'impératif d'«exploitation des assiettes foncières récupérées lors des dernières opérations de relogement pour la création de centres de traitement des toxicomanes et des malades mentaux errant quotidiennement dans les rues de la capitale».
Les participants ont appelé, dans le même cadre, à l'organisation de campagnes de sensibilisation aux risques de ce fléau au niveau des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) et dans les nouvelles cités, ainsi qu'à l'encouragement des programmes nationaux relatifs au sujet des drogues et de leurs effets néfastes.
Les mêmes participants ont insisté, en outre, sur la nécessité «de mettre sur pied une stratégie ciblée, avec tous les secteurs concernés, sur ce sujet sensible, et ce, en associant les spécialistes en la matière et en ?uvrant à la consécration d'une journée nationale de lutte contre la drogue, sous toutes ses formes».
A ce propos, ils ont appelé à «la conclusion d'accords entre les associations activant en la matière et les établissements hospitaliers de lutte contre la drogue et la toxicomanie et au déplacement régulier d'une équipe de spécialistes, psychologues et sociologues, au niveau des quartiers populaires, accompagnés des associations de lutte contre les drogues, afin de se rapprocher des jeunes toxicomanes et de prévenir cette frange de la société contre ce fléau».
Les participants ont préconisé également «l'organisation de journées ouvertes au niveau des lycées et écoles moyennes, tous les trois mois ou plus, sur les différentes activités sportives, afin de relancer le sport à l'école» avec «la création d'infrastructures à des fins récréatives, telles que les stades de proximité et les salles de sport dans les nouvelles cités, ainsi que la réactivation des centres de culture et des maisons de cinéma au profit des jeunes».
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Posté Le : 22/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com