Algérie

Lutte contre la drogue et la toxicomanie : Les cartels et les barons de la drogue pointés du doigt



Lutte contre la drogue et la toxicomanie : Les cartels et les barons de la drogue pointés du doigt
Comment défier les barons de la drogue au niveau des pays du Sahel africain et qu'est-ce qui attend l'Algérie du fait qu'elle est devenue un pays consommateur après avoir été un pays transitaire ' Comment endiguer la propagation de la consommation de la drogue et les barons qui se cachent derrière sa commercialisation ' Telle a été la problématique d’une conférence-débat animée par le directeur général de l’office organisée hier, par M. Abdelmalek Sayeh, directeur général de  l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCD). Le lien est établi entre le commerce illicite des drogues et les organisations criminelles à l’origine du terrorisme et du blanchiment d’argent… Actuellement, le transport de la drogue se fait par des moyens sophistiqués comme le sous-marin, les bateaux et les avions et non à dos de mules et des camions, comme jadis. En outre, la maffia russe, turque, libanaise, égyptienne, afghane et mexicaine s’intéresse à l’Algérie pour en faire un pays de transit. « Du fait que l’Algérie constitue la porte de l’Europe, il est de notre devoir de tirer la sonnette d’alarme», a averti M. Sayah. Telle la problématique développée, hier, au forum du journal Echaâb, par Abdelmalek Sayeh, directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCD).D’emblée, l’orateur parlera du «nouveau terrorisme» qui est peut-être plus dangereux que le terrorisme au sens premier du terme du fait qu’il concerne les jeunes. «Ces derniers sont le potentiel de toute nation», a-t-il indiqué. Dans le monde, il a été recensé 210 millions de toxicomanes avérés dont 34 millions en Afrique et dont 5 millions sont des sidéens. Pour M. Sayeh, le lien est établi entre le commerce illicite des drogues et les organisations criminelles à l’origine du terrorisme, du blanchiment d’argent… Actuellement, le transport de la drogue se fait par des moyens sophistiqués comme les sousmarins, les bateaux et les avions et non à dos de mules ou à bord de camions. En outre, les maffias russe, turque, libanaise, égyptienne, afghane et mexicaine s’intéressent à l’Algérie pour en faire un pays de transit. «Du fait que l’Algérie constitue la porte de l’Europe, il est de notre devoir de tirer la sonnette d’alarme», a averti M. Sayah. Les cartels de drogue de l’Amérique Latine se disputent le continent africain pour faire transiter leur marchandise vers l’Europe. La lutte contre la drogue reste insuffisante puisque les continents n’y consacrent que 50 milliards de dollars, une somme dérisoire vu les bénéfices tirés de ce commerce. Ils s’élèvent entre 750 et 800 millions de dollars, selon le directeur exécutif de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC). Concernant l’Algérie qui est voisine avec le plus grand producteur de cannabis, elle doit être doublement vigilante. «La tendance est à la hausse aussi bien pour les quantités saisies que pour le nombre de toxicomanes», a-t-il constaté. Au sud, la Gendarmerie nationale a détruit plus de 77.000 arbres d’opium en 2008 à Adrar. Les statistiques indiquent que 85% des toxicomanes sont des jeunes de moins de 35 ans dont 5% sont des filles. 96% d’entre eux ont commencé à fumer et 91% ont consommé de l’alcool. Actuellement, on dénombre 42.000 cas de toxicomanes avérés et traités par les centres de désintoxication chapeautés par le ministère de la Santé entre 1998 et 2010. D’autres centres de désintoxication vont être réalisés ou sont en cours de réalisation pour prendre en charge les jeunes qui s’y présentent. « Il faut qu’ils soient traités avant qu’il ne soit trop tard du fait que la drogue est entrée dans les CEM», a observé M. Sayah.


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