Algérie

Lutte contre la corruption



Lutte contre la corruption
Interrogation - Le phénomène de la corruption est-il aussi généralisé qu'on veut bien nous le faire croire 'Si on s'en tenait au nombre de plaintes qui sont déposées çà et là, dénonçant une corruption ou une tentative de corruption, on serait amené à penser que l'Algérie est le pays le moins touché par le phénomène, tant très peu de plaintes (comparativement à l'ampleur du phénomène) sont déposées. A y regarder de plus près, il pourrait en ressortir que : soit il n' y a pas autant de corruption qu'on veut bien nous le faire croire, soit que les Algériens ne jouent pas le jeu de la lutte contre cette gangrène.Il faut dire que par la force des choses, la démission quasi généralisée, des années durant, des acteurs, notamment la société civile, le phénomène n'a fait que s'installer dans les m?urs de la société.Résultat : s'étant incrustée dans leur vie quotidienne, les Algériens ont progressivement fini par s'accommoder de la pratique de la corruption et, partant, l'intégrer comme faisant partie du coût de leur activité ou du budget familial. C'est sur ce sujet justement qu'est revenu, lundi, le ministre en charge de la Réforme des services publics, Mohamed El-Ghazi, qui a plaidé, à partir de Tipasa, pour la fédération des efforts de tous dans la lutte contre la corruption, qu'il a qualifiée de «tumeur» gangrenant non seulement l'Algérie, mais tous les pays du monde. «Il est important dans cette lutte de recourir à plus de transparence et de s'éloigner de la confusion», a indiqué M. El-Ghazi dans son intervention à l'ouverture des assises communales sur le développement local, tenues à Hadjout, en marge de sa visite de travail à Tipasa. Et c'est sans doute ce manque d'implication des Algériens dans la lutte contre ce fléau qui mine la société qui lui fait dire, s'adressant aux participants à ces assises, que «la corruption et les passe-droits existent en Algérie, mais pas de la façon dont certaines parties à l'étranger et de journaux nationaux tentent de les décrire».Et ce ne sont pas les chiffres des services chargés d'enregistrer les plaintes portant sur le sujet qui lui donneront tort ! Dans son intervention, le ministre mettra en cause certains «fonctionnaires véreux» qui ont «contribué à la prolifération de ce fléau», appelant les citoyens à leur faire face en les dénonçant, pour la prise des mesures légales qui s'imposent. «Le gouvernement est décidé à sévir avec toute la rigueur qui s'impose pour lutter contre ce phénomène», a-t-il affirmé.




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