Algérie

Lutte contre la contrefaçon



Lutte contre la contrefaçon
Entre 2 et 3 millions d'articles contrefaits sont saisis annuellement par les services douaniers. Quelques 60% des produits importés en Algérie, destinés à la revente en l'état, sont contrefaits. Produits cosmétiques, pièces détachées, appareils électroménagers, robinetterie à gaz, cigarettes et autres produits sont importés massivement chaque année par des importateurs fraudeurs. Les contrefacteurs ont profité de l'inexistence d'une organisation de lutte contre la contrefaçon, et il était temps d'endiguer ce phénomène qui affecte la sécurité et la santé des citoyens.Une loi va raffermir la lutte contre ce fléau.Cette estimation chiffrée des services des Douanes avait été établie en calculant le taux des saisies des articles contrefaits par rapport au volume global des produis importés pour la revente chaque année. Produits cosmétiques, pièces détachées, appareils électroménagers, robinetterie à gaz, cigarettes et autres produits sont importés massivement chaque année par des importateurs fraudeurs.Rien ne leur échappe. Le premier responsable des Douanes avait déjà tiré en 2011 la sonnette d'alarme contre le phénomène de la contrefaçon, en avançant que 60% des produits importés en Algérie destinés à la revente en l'état sont contrefaits. Il a relevé à ce propos que les contrefacteurs ont profité de l'inexistence d'une organisation de lutte contre la contrefaçon, en indiquant qu'il était temps d'endiguer ce phénomène qui affecte la sécurité et la santé des citoyens.C'est pourquoi il fallait vite réagir en mettant en place un comité interministériel pour élaborer une loi sur la contrefaçon devant raffermir la lutte contre ce phénomène qui prend de l'ampleur en Algérie. Mohamed Abdou Bouderbala a expliqué hier mardi en marge de la signature d'un accord de coopération entre son institution et le groupe français LVMH, cette loi avait été rendue nécessaire par le besoin de combler des vides juridiques en matière de lutte contre la contrefaçon et d'y asseoir un ancrage et des bases juridiques. Le texte qui sera proposé au gouvernement pour examen, prendra en charge la question des lenteurs dans le traitement par la justice des affaires liées à la contrefaçon. M. Bouderbala a estimé à ce sujet que contrairement aux affaires relevant du pôle pénal, celles liées à la contrefaçon doivent être traitées urgemment car il s'agit de marchandises et de produits qui peuvent souvent se détériorer ou arriver à expiration.Soulignons par ailleurs que les Douanes algériennes et le groupe français LVMH ont signé hier mardi, à Alger un protocole d'accord portant sur le renforcement de la coopération en matière de lutte contre la contrefaçon et le commerce illicite des produits du numéro un mondial de luxe.Aux termes de cet accord, les deux parties s'engagent à échanger des informations sur les cargaisons suspectes à travers une coopération opérationnelle qui va tenir les services de lutte contre la fraude informés des expéditions à risque.




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