Lutte contre l'informel : 50 marchés couverts en projet Mostaganem : les autres articles

Depuis l'ère coloniale, la région ne disposait que de deux marchés couverts, l'un situé à hauteur des 3 ponts, sur la berge gauche de l'Aïn Sefra, et l'autre en plein centre du quartier populeux de Tigditt.
Dans le cadre du programme quinquennal 2010/2014, la direction du commerce de Mostaganem envisage la construction de pas moins de 50 marchés couverts répartis à travers le territoire de la wilaya. Car depuis l'ère coloniale, la région ne disposait que de deux marchés couverts, l'un situé à hauteur des 3 ponts, sur la berge gauche de l'Aïn Sefra, et l'autre en plein centre du quartier populeux de Tigditt. Destinés à la vente de fruits et légumes, de viandes et de poissons, ces deux marchés viennent d'être rejoints par celui livré tout récemment en remplacement des baraquements de l'Aïn Sefra.
C'est suite à la campagne d'éradication du commerce informel entamée l'automne dernier par le ministère de l'Intérieur qu'est née l'impérieuse nécessité de doter ces commerçants de structures d'accueil. Ce programme vient également pallier celui dit «des 100 locaux commerciaux» par commune initiés par le président Abdelaziz Bouteflika.
Construits sans aucune étude architecturale digne de ce nom, répartis à travers des espaces arrachés à la réserve foncière communale, ces locaux n'ont jamais répondu ni à l'attente des citoyens ni à celle des utilisateurs. Certains furent tout simplement squattés, voire loués à des familles sans domicile. C'est sans doute la conséquence de ce double échec qui a été prise en compte par la direction du commerce pour construire des structures qui répondent aux normes en matière de servitude, de proximité et d'hygiène.
Reste à dégager les assiettes foncières, sachant que rares sont les communes qui disposent encore du moindre espace. Car 2014 est déjà à nos portes et il n'est pas évident qu'en si peu de temps, ces projets puissent voir le jour. Pourtant, leur utilité n'est plus à faire, pour peu que les commerçants acceptent d'y aménager. En effet, malgré la disponibilité d'une spacieuse structure construite voilà quelques années au niveau de la cité du 5 Juillet, ce marché est loin de faire le plein, tout comme celui de la placette de Tigditt où végète une poignée de commerçants.