Algérie

LUTTE CONTRE L'EMIGRATION CLANDESTINE



Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire décline une approche plutôt pragmatique face à la migration clandestine.Mohamed Kebci-Alger (Le Soir) - Noureddine Bédoui qui intervenait, avant-hier jeudi, dans le cadre d'une séance de questions orales au Conseil de la nation a préféré emprunter d'autres chemins pour traiter du phénomène de la migration clandestine qui semble accrocher parmi notamment la frange juvénile et qui, désormais, se conjugue en famille et au féminin.
Estimant que la lutte contre ce fléau ne saurait être de la seule et unique responsabilité des pouvoirs publics, le ministre a soutenu que la lutte contre la migration clandestine, «est une question qui concerne l'ensemble de la société et pas uniquement les autorités publiques», comme l'a d'ailleurs soutenu, il n'y pas longtemps, son collègue des affaires religieuses comme pour atténuer de la fameuse fatwa du Haut Conseil islamique (HCI).
La lutte contre la migration clandestine «n'est pas du ressort exclusif des autorités sécuritaires et administratives, mais elle est l'affaire de tout un chacun et de l'ensemble de la société, la famille, l'université, la mosquée et l'école qui sont responsables pour immuniser et prémunir la société contre ce risque». Car, a-t-il expliqué, la responsabilité est «partagée».
Il a, néanmoins, souligné le rôle «clé» des autorités publiques dans la lutte contre ce fléau, faisant part, dans ce sens, de l'arrestation par les services de sécurité de personnes impliquées dans ce fléau», parlant de «réseaux criminels activant via les réseaux sociaux qui incitent les jeunes à quitter le pays en contrepartie de sommes importantes, à bord d'embarcations».
Dans le même ordre, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a annoncé le «renforcement du contrôle des locaux de vente d'équipements de navigation et des chantiers de construction de bateaux et d'embarcations».
Une manière «forte» qui, à elle seule, ne suffit pas à endiguer le fléau, a-t-il reconnu ; d'où son appel à la collaboration et à l'implication de la société civile dans tous ses compartiments à travers «des campagnes de sensibilisation aux dangers de ce phénomène et à l'explication des mesures prises par l'Etat pour améliorer la prise en charge des préoccupations des jeunes, notamment en matière d'emploi et de logement».
Une démarche qui, selon Bédoui, a commencé à donner ses tout premiers fruits avec le «recul sensible ces derniers temps du nombre de tentatives à la migration clandestine».


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