19 harraga, dont 2 jeunes filles, interceptés au large d’Oran
Les candidats à l’émigration clandestine pensent toujours que, durant les jours de fête, la vigilance des services de sécurité est moindre, celle des gardes-côtes aussi. Or, il en est tout autrement. Cela a été confirmé par l’interpellation de 19 harraga au large des plages d’Oran au cours de ces deux derniers jours.
Le premier groupe composé de 8 harraga a été intercepté ce jeudi, vers 15h15, à 35 miles de Cap Falcon, par la frégate 902 relevant de la base navale de Mers El-Kébir. Parmi les harraga, âgés entre 23 et 32 ans et originaires de la wilaya de Témouchent et de Koléa, il y avait deux jeunes filles dont une est licenciée en langues étrangères. Il y avait aussi parmi eux, et pour la première fois, un ressortissant étranger, un Egyptien qui travaillait comme électricien en bâtiment dans la wilaya de M’sila. Selon les premiers éléments de l’enquête, les harraga ont pris le départ la veille du jour de leur arrestation, soit mercredi dernier, à partir de la plage de Terga relevant de la wilaya d’Aïn Témouchent. Leur embarcation, un zodiac, était dotée d’un moteur Suzuki de 30 chevaux.
Le deuxième groupe est composé de 11 candidats à l’émigration clandestine qui ont été interceptés dans la matinée de ce vendredi à 6 miles au nord d’Oran. Les harraga, âgés entre 19 et 36 ans, étaient en difficulté. En effet, le moteur de marque Yamaha et d’une capacité de 15 chevaux de leur embarcation de 4,20 mètres de long était tombé en panne à quelques miles à peine des côtes algériennes. L’on saura qu’en tentant de le remettre en marche, les candidat à la harga l’ont tout bonnement perdu en mer, le moteur coulant lentement devant leurs yeux qui voyaient aussi couler leur rêve d’atteindre l’autre rive de la Méditerranée. Les 11 harraga qui ont failli périr en mer, ont été soulagés de voir venir la «Aouama 343» des gardes-côtes qui les a sauvés. Ce groupe de harraga avait pris le départ de la plage de Kristel et sont originaires de la wilaya d’Oran, exactement des communes de Hassi Bounif, Sidi Chami, Es-Sénia et Oran. Ce voyage qui n’a pas connu l’aboutissement qu’ils souhaitaient leur aurait coûté 30 millions de centimes.
Hafida B. & Boualia A.
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Posté Le : 04/10/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com