Lutte biologique : Alerte au criquet marocain

Un communiqué de presse de l’institut national de la protection des végétaux fait état d’un essai biologique contre le criquet marocain. Un ravageur spécifique aux régions des Hauts Plateaux. Il peut s’attaquer aux céréales, aux cultures maraîchères et à l’arboriculture fruitière, notamment dans les régions de l’Ouest algérien où, selon ledit communiqué, «le dispositif de surveillance et de lutte déployé par l’Institut a permis de traiter, ces dernières années, des superficies de plusieurs dizaines de milliers d’hectares, comme cela a été le cas en 2010 (plus de 23 000 Ha) particulièrement dans les wilayas de Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Saïda et Tiaret)». Nous avons appris, par ailleurs, que les importantes quantités de pesticides utilisés ne peuvent rester sans effets sur la santé humaine, animale et de l’environnement. Pour cela et dans le cadre du développement des méthodes de luttes biologiques contre le criquet marocain, l’Institut a réalisé le 8 mai dernier un essai biologique sur le terrain à base de champignon entomopathogène au niveau de la commune de Marhoum, dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, abritant des zones potentilles de reproduction de cet insecte. Selon le communiqué, toujours, les résultats de cet essai conduit par l’ingénieur Abderrezak Chaouch, chercheur dans le domaine de la lutte acridienne, ont été très positifs, surtout que les conditions climatiques étaient optimales.