Algérie

Lutte antiterroriste: les pays africains appelés à profiter de l'expérience algérienne



Le président de la Ligue des Oulémas, prêcheurs et imams du Sahel (LOPIS), Abkar Oualar Madou a appelé, mardi à Abuja, les pays d'Afrique à tirer profit de l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, qui compte parmi "les expériences les plus réussies" dans ce domaine.Dans une déclaration à l'APS, M. Oualar a salué l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. "Nous avons toujours soutenu que l'Afrique doit tirer profit des expériences réussies, notamment l'expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il souligné.
M. Oualar a rappelé que l'Algérie a toujours soutenu l'Afrique en contribuant dans une large mesure à l'instauration de la paix dans la région, affirmant que "les Etats africains devraient suivre l'exemple de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme et les activités menées par les groupes criminels ciblant la stabilité des pays".
Le président de LOPIS a salué la position de l'Algérie qui rejette les interventions étrangères à l'origine de l'exacerbation de la situation dans la région du Sahel africain et de la propagation du terrorisme, ajoutant que "le terrorisme et l'extrémisme violent et le crime organisé sont des fléaux ravivés par l'anarchie".
"Ces interventions étrangères qui répondent à des agendas très mal définis ont influé négativement sur la sécurité et la région du Sahel, en favorisant un environnement propice à la prolifération du terrorisme et à l'expansion des activités criminelles", a-t-il soutenu, arguant qu'il s'agit "d'une situation dont les habitants de la région du Sahel sont désormais conscients".
L'intervenant a cité, dans ce sens, les vagues de protestation enregistrées récemment au Mali, au Burkina Faso et au Niger contre ces interventions étrangères qui servent leurs propres intérêts au détriment des peuples de la région.
M. Oualar a également évoqué l'émergence de "fatwas importées" dont les auteurs visent à "tromper la jeunesse du Sahel", soulignant que l'Afrique possède ses propres caractéristiques spirituelles, idéologiques et jurisprudentielles, et "il n'y a pas de place pour ces fatwas tendancieuses".
Lire aussi: Afrique : les niveaux de violence inédits du terrorisme exigent une mobilisation accrue des efforts
Concernant le rôle des imams et des prêcheurs du Sahel dans la lutte contre le terrorisme, le président de la LOPIS a indiqué qu'une grande partie d'entre eux ont bénéficié de programmes de formation dispensés par les 14 ateliers régionaux organisés jusqu'à présent, par la Ligue.
Il a révélé que certains pays du Sahel s'attelent à mettre en place un établissement de formation des imams et des prêcheurs, en tirant profit d'autres expériences, comme la formation des mourchidate (guides religieuses) dont "le mérite dans ce domaine revient à l'Algérie pionnière en la matière".
Le président de la LOPIS a rappelé que des contacts sont en cours avec des organisations internationales pour faire face au terrorisme, notamment l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'Union africaine (UA) et les organes relevant de l'ONU.


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