Algérie

LUTTE ANTITERRORISTE



Les forces héliportées en renfort à Khenchela
Poursuivant leur action militaire dans le cadre de la lutte antisubversive, dans les denses maquis de Khenchela et Tébessa, les forces de sécurité, en ratissage depuis un mois, ont renforcé le dispositif sécuritaire en dépêchant des unités spéciales et les forces héliportées.L’opération, supervisée par le commandement de la 5e Région militaire, a été entreprise à la suite de renseignements faisant état d’une présence importante de pseudo-djihadistes venus particulièrement de Tunisie, de Libye, de Mauritanie et du Maroc.Selon des sources dignes de foi, ces activistes se terreraient dans une région de Khenchela, dont les frontières administratives font jonction avec les wilayas d’El Oued et Tébessa.Depuis le début de l’opération, ajoutent les mêmes sources, six terroristes ont été mis hors d’état de nuire, dont trois Libyens. L’un serait à peine âgé de 17 ans. Au courant de l’année précédente, les forces de sécurité, agissant alors sur la base de renseignements, avaient abattu une dizaine de terroristes de nationalités tunisienne, libyenne et marocaine. Ils avaient tous rejoint les maquis de l’Algérie à la suite de l’allégeance du Gspc à Al Qaîda sous le règne de celui qu’on appelle Abou Mossaâb Abdelouadoud, de son vrai nom Droukdel Abdelmalek.La région du sud de Khenchela, au même titre que les wilayas d’El Oued et Tébessa, est devenue le lieu de transit des différents groupes armés, en raison de la proximité des frontières.La contrebande, avec ses divers trafics constitue une source de financement des groupes terroristes et ajoute son grain de sel pour faciliter la circulation des hors-la-loi. Les forces de sécurité font face à tout genre de criminalité, caractérisé par des complicités des trafiquants d’armes et de drogue.Il n’en demeure pas moins que le Gspc, avec toute sa composante, fait face à une rude épreuve. Le manque d’effectif, engendré par les différentes traques, l’a obligé à recruter dans les pays voisins, sans prendre en considération l’âge de ses recrues. En outre, les guerres intestines font que l’implosion du Gspc se dessine à l’horizon. Le chef de la katiba el Maout, Ali M’hira, n’est pas prêt, selon des sources très au fait du traitement sécuritaire, à oublier la décision prise à son encontre par le numéro un du Gspc, relative à son isolement. L’émir autoproclamé de Batna, Droukdel, à la tête d’une centaine de terroristes, aurait décidé d’agir individuellement et de préserver son autonomie. C’est dire que l’histoire entre Hattab et El Para se répète avec Droukdel et M’hira. Ce dernier avait planifié l’attentat contre le président de la République, en septembre 2007.


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