Lutte acharnée

Notre football passe d'un pied à un autre. Les joueurs ayant animé le carré vert le long de l'année, ils bottent les problèmes en dehors de leur terrain.Dans les arènes des dirigeants et présidents qui prennent le relais pour laver leur linge sale en public. Ainsi en est-il pour plusieurs clubs plongés dans des «combats» acharnés entre ces mêmes dirigeants, qui mènent une lutte sans merci pour prendre les rênes du pouvoir. Avant même le tomber de rideau sur la ligue 1, ces luttes à l'arme lourde risquent de faire beaucoup de dégâts comme c'est le cas pour certaines équipes où les préjudices sont déjà incommensurables. A ciel ouvert, ces combats se déroulent à découvert et les victimes se comptent par dizaines. Certains présidents laissent des plumes tandis que d'autres, même acculés dans leurs derniers retranchements, résistent, tiennent le coup et finissent souvent par gagner la bataille sans pour autant remporter la guerre, car cette dernière ne se termine jamais. Une guerre éternelle qui se déclenche chaque fin de saison, y compris quand les clubs se portent bien. Alors que les gens mettent les voiles et partent en vacances, ces dirigeants déterrent les haches de guerre pour «s'entretuer» non pour l'intérêt de leurs clubs respectifs mais uniquement pour le leur. Pas un seul club ne jouit de la stabilité quand bien même son parcours est jugé positif. Même le champion n'en est pas épargné autant que le vainqueur de la Coupe d'Algérie. Les intérêts transforment les dirigeants en guerriers, prêts à laisser leur vie si jamais ils n'atteignent pas leur objectif. Celui de mener la guerre à tout ce qui bouge quitte à en faire le maximum de victimes. Certains vont jusqu'à recruter des mercenaires pour assouvir leur appétit, toujours grandissant en fin de saison. Les clubs ne retrouveront la paix qu'une fois le championnat enclenché quand le ballon se retrouvera dans le camp des joueurs.