Lumière sur lumière
Omar et Ibn al As, accompagné de son fils, se trouvaient en pèlerinage, à la Mecque. L’enfant copte vint à leur rencontre et dit à Omar : "O Emir des Croyants, celui-ci m’a frappé injustement, se faisant fort d’être "le fils des nobles". Omar regarda Amr et lui dit : "Depuis quand asservez-vous les gens, alors que leurs mères les enfantèrent libres ?". Puis il donna son bâton à l’enfant copte et lui dit : "Frappe le fils des nobles, avec, comme il t’a frappé".Quant à Ali, grâce de Dieu sur lui, des chroniqueurs rapportent qu’un Juif l’accusa auprès du même Calife. Lorsqu’ils se présentèrent devant celui-ci, il dit à Ali : "Lève-toi, Abou al Hassan, et assied-toi face à ton rival". Ali s’exécuta, sans pouvoir cacher son irritation. Après la fin du procès, Omar lui dit : "Cela t’a-t-il contrarié, O Ali, de te tenir face à ton accusateur ?" Ali lui répondit : "Non. Mais cela m’a gêné que tu aies, toi-même, marqué ta préférence pour moi, en m’appelant par mon surnom d’Abou al Hassan". Par ces mots, Ali a voulu dire que le fait d’être appelé par son surnom constitue une sorte d’intimité qui lui accorde une préférence sur son rival.
Ces faits et d’autres semblables - dont le mérite revient à la source - furent, restent et resteront, avec l’aide de Dieu, parmi les causes qui me firent aimer l’Islam et lui ouvrir mon cœur et ma conscience.
Dr. Nasri Salhab
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Posté Le : 10/04/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com