Algérie

Lueurs d'espoir pour l'Algérie à l'horizon



Lueurs d'espoir pour l'Algérie à l'horizon
L'apparition d'un regain d'optimisme dans l'analyse de la situation financière intérieure, et extérieure, semble conforter l'aperçu d'une nette amélioration, avec l'augmentation des recettes de la fiscalité pétrolière, et des décisions du gouvernement d'opérer des réformes structurelles touchant l'économie, et les décisions de réduction des déficits budgétaires.Les prises de position des pays exportateurs de pétrole membres de l'OPEP, et non membres de l'OPEP à leur tête l'URSS consistant à rééquilibrer l'offre par rapport à la demande commencent à porter leurs bénéfices. Le Brent, référence du pétrole de la mer du nord sur lequel est aligné le Sahara Brent, vient de dépasser pour la première fois en deux ans les soixante dollars (60,89 USD) pour livraison en décembre, en même temps que le WTI (light sweet crude) avec 54 dollars. Cette tendance haussière tendra à se raffermir avec l'arrivée de la saison hivernale. Un pétrole à plus de 60 dollars soulagera les finances des pays exportateurs de pétrole au moins jusqu'au mois de mars 2018, date du renouvellement de l'accord de Saint Petersburg. Lors des interventions des ministres dans l'hémicycle de l'Assemblée populaire nationale, on a relevé une nette amélioration de l'offre financière pour soutenir les investissements, notamment en ce qui a trait aux projets publics jusque là gelés, autrement en ce qui va concerner l'accession des PME/PMI à des crédits, conformément au projet de la loi de fiances 2018 qu'a adopté le gouvernement la semaine dernière en conseil des ministres. Selon les déclarations du ministre des Finances le prix du baril qui permettrait d'équilibrer le budget de l'année en cours devrait être de 70 dollars au moment où le prix du brut est inférieur à 60 dollars, ce qui contiendrait pour M. Raouya, le ministre des finances à faire preuve de plus de rationalisme et parfois de retenu dans la dépense publique, principalement dans le cadre de la période transitoire de cinq ans qui verra arriver la loi sur la monnaie et le crédit qui permettra à la Banque d'Algérie de renflouer conséquemment les caisses du Trésor public. La dette interne reste quand même une dette, et le fait de privilégier l'endettement interne pour éviter de payer des sommes colossales au titre du service de la dette aux créanciers étrangers, n'autorise pas le laxisme en matière d'aggravation des déficits publics, y compris en ce qui intéresse les emprunts contractés par les entreprises publiques. Le transfert de la dette intergénérationnelle est un danger dont il convient de protéger les descendances futures des algériens. Les forts reculs des dépenses d'équipement, les restrictions opérées dans le domaine des importations de produits fastueux, accessoires ou superflus, les limitations draconiennes des importations de véhicules ont été des décisions adéquates à la conjoncture économique en cette période d'incertitude des marchés des matières premières, d'autant, que les ressources du Fonds de régulation des recettes sont complètement asséchées depuis le mois de février dernier. L'effet collatéral de l'encadrement des importations à soulager très significativement la balance des paiements. Pour le seul parc automobile, on signale une baisse de la consommation des produits pétroliers de 2,9%, ce qui autorise la visibilité de quelques lueurs d'espoir à l'horizon.


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