Algérie

«Lucie Castets doit être présente aux discussions»



«Lucie Castets doit être présente aux discussions»
Les chefs du NFP rencontreront «ensemble» Emmanuel Macron, le 23 août, confirme Fabien Roussel. Le secrétaire national du Parti communiste français a également indiqué que les membres du NFP ont demandé à ce que Lucie Castets soit présente avec eux.Les chefs du Nouveau Front populaire rencontreront «ensemble» Emmanuel Macron vendredi 23 août, confirme Fabien Roussel. Le chef de l'État a convié les présidents des groupes parlementaires et les chefs des partis représentés au Parlement à «une série d'échanges», en vue de tenter de constituer un gouvernement. Le secrétaire national du Parti communiste français a également indiqué que les membres du NFP ont demandé à ce que Lucie Castets soit présente avec eux «pour pouvoir effectivement montrer la cohérence de ce que nous voulons proposer». Le président de la République ne s'opposera pas à la venue de la candidate portée par la gauche, a appris auprès de l'entourage d'Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron convie les présidents des groupes parlementaires et les chefs de partis le 23 août à l'Elysée, avant de nommer un Premier ministre. L'entourage du président de la République confirme les membres du NFP seront reçus en groupe, et qu'ils seront accueillis «en premier», étant la première force politique de l'Assemblée nationale. En revanche, Fabien Roussel ne sait pas ce qui va ressortir de cette journée de réunion. «J'espère qu'Emmanuel Macron va s'exprimer rapidement […] Nous, on demande un changement de politique qui réponde à ces millions de nos concitoyens qui ont voté parfois l'extrême droite, mais aussi à gauche, pour dire 'il faut que ça change», estime le secrétaire national du PCF.
Philipe Vigier député Modem : «Cette situation politique doit changer», avant les échanges avec Emmanuel Macron à Matignon. Le député Modem, Philippe Vigier, également ancien ministre délégué chargé des Outre-Mer jusqu'en janvier dernier, attendait «avec impatience» une initiative du chef de l'État. Emmanuel Macron a invité les présidents de groupes parlementaires et ceux des partis le 23 août à l'Élysée pour s'entretenir avec lui à propos d'un nouveau gouvernement. «Moi je suis plutôt heureux qu'il réunisse les chefs de partis et parlementaires». «Cette situation politique ne peut pas durer éternellement», déclaré t-il. «On n'est pas à trois jours près, ça fait six semaines qu'on attend», estimant qu' «il faut maintenant que chacun, en responsabilité, dise les efforts qu'il est prêt à faire pour faire avancer le pays». «On ne peut pas, en France, vouloir absolument battre le record de la Belgique où pendant plus de 400 jours, il n'y a pas eu de gouvernement», a-t-il poursuivi, assurant que «personne n'a gagné les législatives». «Ce qui est important maintenant, c'est que chacun fasse un effort, car si chacun campe sur ses positions, rien ne se fera». Laurant Wauquier président des députés LR : «On ne souhaite pas participer à une coalition»
Le président des députés LR, Laurent Wauquiez, avait déjà rejeté un projet de «coalition gouvernementale», le 11 juillet dernier proposant plutôt un «pacte législatif». Pour le député LR de Moselle, Fabien DI Filippo, le plus important est de déterminer quelles sont «les priorités du pays». Les présidents de groupes parlementaires et ceux des partis sont invités le 23 août prochain à l'Élysée pour s'entretenir avec Emmanuel Macron à propos d'un nouveau gouvernement. L'élu mosellan tient aussi à rappeler que son parti «ne souhaite pas participer à une coalition». Le député de la 4e circonscription de Moselle affirme cependant que son parti Les Républicains (LR) veut «avant tout faire avancer les choses sur le fond».
Dans tous les cas, Fabien Di Filippo l'affirme : «L'extrême gauche ne peut pas gouverner», quand on lui parle de la candidate du Nouveau Front populaire, Lucie Castets, pour Matignon. Le soir du dimanche 7 juillet, l'alliance des partis de gauche avait fini en tête des suffrages, sans obtenir pour autant une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le programme économique du NFP, classé à l'extrême gauche par Fabien Di Filippo, est «dangereux (selon lui) pour notre économie». Pour le député mosellan un candidat «d'extrême gauche» est impossible pour Matignon, car le Rassemblement national (RN) et Ensemble! (majorité présidentielle) «censureraient un tel gouvernement». «Vous n'allez pas nommer à Matignon une personne qu'une majorité de députés ne veulent pas voir», tranche Fabien Di Filippo. Emmanuel Macron «faire durer cette situation»
Au-delà du nom du Premier ministre, le député LR juge que le plus important n'est pas «les tambouilles politiciennes», mais de savoir «quelles sont les priorités du pays», mettant en avant les 13 mesures du pacte législatif des Républicains. Car pour espérer «avoir une coalition», il faut d'abord avoir «une base programmatique». Quarante jours après le second tour des élections législatives anticipées, Fabien Di Filippo estime enfin que le président de la République, «prend peut-être un malin plaisir à faire durer cette situation» qui est de ne pas avoir de nouveau gouvernement, «à renvoyer dans le camp des partis la balle de son irresponsabilité». Aucune nomination avant le 23 août
Avant de faire connaître son choix, le président rencontrera les chefs de partis et de groupes parlementaires, alors que l'Élysée a fait savoir, qu'Emmanuel Macron ne choisira pas de Premier ministre avant le 23 août. Après une riche séquence olympique et quelques jours de vacances, Emmanuel Macron reprend la main. La France est toujours sans gouvernement, alors que le chef de l'État convoque à partir du 23 août des rencontres avec les chefs de partis et de groupes parlementaires. L'objectif, selon l'Élysée, est de trouver un nouveau Premier ministre pour succéder à Gabriel Attal à Matignon. Impasse politique ?
Le Nouveau front populaire (NFP) persiste et signe : le Premier ministre ne peut être, selon lui, que Lucie Castets.
S'il a toujours balayé cette candidature, Emmanuel Macron espère encore trouver une majorité à l'Assemblée nationale pour le soutenir.
Pour l'heure, deux noms circulent dans les cercles du parti présidentiel : Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, une figure décriée à gauche.
Plus que jamais, l'impasse politique semble de plus en plus probable.
Sabek Samir


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)