Lu dans Le Soir d'Algérie du 28 août 2016

«Les services du Premier ministère peinent à récupérer pas moins de 400 véhicules de service que d'anciens ministres et hauts cadres n'ont pas restitués, alors qu'ils ne sont plus en fonction.'c'est ce que révèlent des sources informées en précisant que ce phénomène ne fait que prendre de l'ampleur.» Quand j'ai lu ce «Périscoop», je me suis rappelé une drèle d'histoire (lire ci-dessous).”?. Il «oublie» de restituer 17 voitures officielles !Cette «triste» histoire, je voulais la raconter il y a bien longtemps. Il y a un peu plus d'une dizaine d'années, un commis de l'Etat algérien — ayant fait avec brio et compétence une grande carrière à l'international dans des organismes onusiens — fut nommé ministre dans son pays. N'ayant pas accepté ses nouvelles fonctions de gaieté de cœur, il fut témoin malgré lui de pratiques à peine croyables.Le ministère qu'on lui avait confié avait la réputation d'avoir été très mal géré par son prédécesseur. Quelques semaines après sa prise de fonction, ayant un emploi du temps très chargé, notre nouveau ministre ne comprenait pas l'insistance de la directrice de l'administration et des moyens (nouvellement installée elle aussi dans ce ministère) à vouloir lui faire part en urgence d'un problème particulier lié à un inventaire général qu'elle avait initié. Quand il finit par la recevoir, qu'elle ne fut sa surprise quand sa collaboratrice — très gênée au demeurant — lui annonça qu'elle n'arrivait pas à récupérer 17 voitures prises par le précédent ministre, voitures qu'il avait «oublié» de restituer !!!! Et dire que l'auteur de cet énorme «trou» dans le parc ministériel émargeait auprès de la mouvance dite islamiste. Je ne sais pas si toutes ces voitures ont pu rejoindre le parking gouvernemental : ce qui est sûr, c'est que certaines n'étaient plus en état de rouler”?