LSP: des réservataires devant la justice

L'affaire de la promotion immobilière «formule LSP» relevant del'entreprise «Kechkar Saâd», ayant trait à l'occupation de logements inachevéspar un groupe de réservataires, vient de connaître un nouveau rebondissement. Le promoteur immobilier, estimantqu'il s'agit-là d'une occupation tout à fait illégale a déposé plainte auprèsde la sûreté urbaine de la nouvelle ville Ali Mendjeli. C'est ainsi que les 14réservataires qui ont occupé les logements, encore en chantier, ont étéauditionnés par la police puis par le parquet du tribunal du Khroub, mercredidernier. Le 07 juillet prochain, cette affaire, sera jugée en pénal par ce mêmetribunal. Le président de l'association des réservataires, M. Bounâas Abdelkrim,joint par téléphone, expliquera que la plupart des réservataires ne se sont pasacquittés du versement de l'apport personnel soit 30 millions de centimes commestipulé dans le contrat. D'ailleurs, un procès-verbal a été arrêté d'un communaccord avec le promoteur, et il a été retenu que le coût du logement F3, estfixé à 125 millions de centimes. Pour ce faire, chaque souscripteur a étéinformé de verser 15 millions de centimes supplémentaires. Cette différence,selon un échéancier de versement, ne devant pas intervenir dans un délaiexcédant les 6 mois. Cet accord dressé sur PV, le 1er juin dernier, faut-il lerappeler, prévoit la réception de ces logements dans un délai de 14 mois.  En dépit des difficultés,précisera M. Bounâas, le promoteur a fait encore des efforts pour terminer laréalisation de 7 immeubles. Cependant, les réservataires ne s'étant pasacquittés, comme prévu, de ce nouvel apport financier, le promoteur immobiliera été contraint de geler les travaux. En tout cas et compte tenu de l'absenced'un arrangement à l'amiable, il semble que seule la justice soit habilitée àtrancher sur cette affaire. En date du 12 décembre 2006, suite à une plainte déposée à leur encontrepar le promoteur, une trentaine de ces réservataires avaient déjà été déboutéspar la justice, au sujet des surcoûts, ajoutera la président de l'association.Affaire à suivre.