Algérie

ls revendiquent le versement de leurs salaires durant la période de grève



Les médecins résidents du Centre Hospitalo-universitaire (CHU) Nédir Mohamed de Tizi Ouzou ont observé, avant-hier mardi un rassemblement de protestation devant le siège de la direction générale de cet établissement hospitalier. Ils revendiquent le versement de leurs salaires durant la période de grève, initiée, pour rappel, par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), au mois d'octobre 2017.Il s'agit, a-t-on appris des protestataires, des arriérés de salaires des mois de mars à juin 2018. Perçus (arriérés de salaires, ndlr), ont-ils soutenu, par l'ensemble des médecins résidents exerçant au niveau des structures hospitalières, à l'échelle nationale, à l'exception, ont-ils précisé, de nous autres et ceux activant au CHU Mustapha Pacha d'Alger. A la mi-janvier 2018, rappelle-t-on, plusieurs établissements hospitaliers ont gelé ou ponctionné les salaires dus par les médecins résidents grévistes au titre de leur travail du mois de janvier, avant que le ministère de la Santé adresse, le 21 du même mois ?janvier, ndlr) une note, signée par le secrétaire général, aux directeurs des établissements hospitaliers, les instruisant de procéder à la ponction sur rémunérations au prorata des journées non travaillées. Une mesure qualifiée, par les représentants des médecins résidents, d'illégale. Considérant que les ponctions et gels de salaires ne peuvent s'appliquer qu'aux fonctionnaires et, ont précisé les membres du CAMRA, les médecins résidents n'ont pas ce statut. Pour les médecins résidents de Tizi Ouzou, seuls les CHU Nédir Mohamed et Mustapha Pacha d'Alger persistent à bloquer lesdits arriérés de salaire que la direction de cet établissement hospitalier, par la voix du directeur général, dément. « Le gel des salaires des médecins résidents durant la période indiquée ne concerne pas que les résidents grévistes de la wilaya », a indiqué Yazid Mouzaoui, précisant que l'ensemble des CHU avaient reçu durant la grève une instruction ministérielle leur enjoignant le gel des salaires des grévistes. « Les médecins grévistes étaient, à la période indiquée, considérés en abandon du travail en refusant d'assurer les gardes durant les mois en question », a-t-il poursuivi. Les médecins résidents, avaient, à travers le territoire national, observé depuis octobre 2017, une grève de plusieurs mois pour des revendications socioprofessionnelles. Après plus de huit mois de grève, les médecins résidents ont décidé, le 23 juin dernier, de geler leur mouvement de grève et de reprendre leurs fonctions. Sur les 13 facultés de médecine, dix ont voté pour et trois contre, à savoir celle de Batna, Blida et Tizi Ouzou, rappelle-t-on. « Conscients de notre responsabilité à nous montrer proactifs dans le règlement satisfaisant de cette situation qui voit l'avenir de milliers de résidents engagé, et afin de permettre le rétablissement du dialogue avec nos deux ministères de tutelle, après concertation et vote majoritaire, nous venons une fois de plus témoigner de notre bonne foi en appelant l'ensemble des médecins résidents au gel de la grève à partir du dimanche 24 juin 2018 », a indiqué le CAMRA dans un communiqué. Depuis le début du mouvement de grève, le CAMRA revendique la prise en charge de la plate-forme de revendications des médecins résidents, en suspens depuis 2011, principalement, celles liées, à la suppression du caractère obligatoire du service civil, au service national, à l'amélioration des conditions de travail et à la formation.


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