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LRFA : une chose et son contraire Sports : les autres articles



LRFA : une chose et son contraire                                    Sports : les autres articles
La Ligue régionale de football d'Alger (LRFA) a traité une seconde fois, en une semaine, une affaire disciplinaire.
Il s'agit d'une affaire d'agression d'arbitre par un joueur et un dirigeant commise lors de la rencontre DC Boghni-SS Sidi Aïch (régionale II). Rappel des faits. Lors du match indiqué, l'arbitre Laïdaoui Benaïssa a été agressé par le joueur Merzak Amouchi (DCB) et un dirigeant du même club entraînant l'arrêt définitif de la partie (43e minute). Sur la feuille du match et son rapport transmis à la ligue, en même temps qu'un certificat médical d'incapacité de 10 jours, délivré par un médecin à l'hôpital, ainsi que la copie du dépôt de plainte au commissariat de police, il a mentionné qu'il a été victime d'agressions de la part des deux individus signalés sur la feuille du match.
Malgré ces faits graves, la commission de discipline de la LRFA punit le dirigeant agresseur d'interdiction à vie d'exercer une fonction dans le football et inflige au joueur agresseur deux matches de suspension seulement pour «menaces à officiels». La commission de discipline a commis une grave faute ; elle a requalifié les faits pour épargner au joueur une sanction conforme à la gravité de sa faute. Dès que l'affaire a été médiatisée, la ligue a fait machine arrière et décidé de réétudier l'affaire. Au terme de cette action, elle a fait enfin une saine application du barème disciplinaire et infligé au joueur coupable la sanction qu'il mérite, c'est-à-dire deux ans de suspension. Faut-il pour autant passer l'éponge sur ce grave manquement aux devoirs de la ligue de respecter ses propres règlements ' Ce serait apporter une caution à cette pratique généralisée qui gangrène le football et terni son image.
D'ailleurs, au niveau de la ligue d'Alger, des voix s'élèvent de plus en plus pour «dénoncer le silence complice des instances du football vis-à-vis de ces pratiques et de leurs auteurs qui se prévalent d'indéfectibles protections d'en haut», dénoncent les auteurs d'une lettre anonyme adressée à la rédaction. Le président de la Commission fédérale des arbitres (CFA), Belaïd Lacarne, est particulièrement ciblé pour «le laisser-aller qu'il observe devant le pourrissement de l'arbitrage et dont les arbitres sont les premières victimes de la maffia qui prospère dans les structures mêmes du football», soulignent les auteurs anonymes de la lettre.


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