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Louisa Hanoune, la fille unique du scrutin



Louisa Hanoune, la fille unique du scrutin
L'unique candidate femme à l'élection présidentielle du 17 avril, Louisa Hanoune, qualifiée par ses sympathisants de la "dame de fer", a su séduire la population durant la campagne avec ses discours enflammés, mêlant un vocabulaire anti-impérialiste et des mises en garde à l'encontre des "revanchards" et des "aventuriers" voulant la déstabilisation du pays.L'unique candidate femme à l'élection présidentielle du 17 avril, Louisa Hanoune, qualifiée par ses sympathisants de la "dame de fer", a su séduire la population durant la campagne avec ses discours enflammés, mêlant un vocabulaire anti-impérialiste et des mises en garde à l'encontre des "revanchards" et des "aventuriers" voulant la déstabilisation du pays.La pasionaria a mené une campagne électorale "réussie", qui aurait pu se terminer en apothéose, n'était cette journée du dimanche où son dernier meeting a été perturbé et chahuté à Ouargla par un groupe de jeunes, qui a fait irruption dans la salle, scandant des slogans hostiles à cette postulante à la magistrature suprême. Mais point déstabilisée, elle répliqua, droite dans ses bottes, que ce groupuscule de jeunes ne représentait "nullement la population de la région, connue pour son hospitalité et son sens de l'accueil légendaire", qualifiant leur geste de "provocation".Pour elle, l'agissement de ce groupe de jeunes la confortait dans ses propos selon lesquels l'Algérie "pourrait sombrer dans l'anarchie et le désordre", fruit "d'un complot machiavélique et savamment" préparé par des organisations voulant la déstabilisation du pays. Mme Hanoune avait relevé, en outre, que cette campagne avait permis, encore une fois, de démontrer que la femme algérienne n'était pas "inférieure", et qu'au contraire, elle était dotée d'une capacité "d'endurance extraordinaire", pouvant relever tous les défis se présentant à la société.Louisa Hanoune, qui a fêté en ce mois d'avril récemment ses 60 ans, a commencé sa carrière professionnelle dans l'enseignement, puis dans le transport aérien pour financer ses études universitaires.Elle a été élue trois fois députée depuis l'instauration du pluralisme politique en 1989 en Algérie. Issue d'une famille de paysans de la wilaya de Jijel, Mme Hanoune postule pour la troisième fois consécutive à la haute fonction de l'Etat (2004, 2009, 2014) avec pour cheval de bataille l'instauration de la deuxième République pour "redonner la parole au peuple".Mme Hanoune a en effet annoncé la couleur, en affichant clairement ses positions et son programme dès l'entame de la campagne de la présidentielle. Sous le slogan "Audace pour l'instauration d'une deuxième République", elle prône une véritable "rupture" avec les "vestiges" du parti unique et du "carcan" de ses institutions. Elle ambitionne également de "redonner la parole au peuple" à travers un "large et profond" débat sur tous les sujets, en vue d'impulser une "nouvelle dynamique" au développement du pays.Femme au caractère parfois irascible, si elle venait à être interrompue dans ses interventions, elle finit tout de même par se ressaisir et montrer un sourire des grands jours pour réparer son impair envers son contradicteur indélicat pour être à la hauteur de sa charge de personnalité qui compte dans le paysage politique algérien.Sobrement vêtue, parée de bijoux, portant lunettes et cheveux en chignon, Louisa Hanoune a battu le record de longévité dans ses interventions durant ses meetings, allant jusqu'à 1 heure 20 minutes, sans pour autant perdre le fil conducteur de son argumentation.La pasionaria a mené une campagne électorale "réussie", qui aurait pu se terminer en apothéose, n'était cette journée du dimanche où son dernier meeting a été perturbé et chahuté à Ouargla par un groupe de jeunes, qui a fait irruption dans la salle, scandant des slogans hostiles à cette postulante à la magistrature suprême. Mais point déstabilisée, elle répliqua, droite dans ses bottes, que ce groupuscule de jeunes ne représentait "nullement la population de la région, connue pour son hospitalité et son sens de l'accueil légendaire", qualifiant leur geste de "provocation".Pour elle, l'agissement de ce groupe de jeunes la confortait dans ses propos selon lesquels l'Algérie "pourrait sombrer dans l'anarchie et le désordre", fruit "d'un complot machiavélique et savamment" préparé par des organisations voulant la déstabilisation du pays. Mme Hanoune avait relevé, en outre, que cette campagne avait permis, encore une fois, de démontrer que la femme algérienne n'était pas "inférieure", et qu'au contraire, elle était dotée d'une capacité "d'endurance extraordinaire", pouvant relever tous les défis se présentant à la société.Louisa Hanoune, qui a fêté en ce mois d'avril récemment ses 60 ans, a commencé sa carrière professionnelle dans l'enseignement, puis dans le transport aérien pour financer ses études universitaires.Elle a été élue trois fois députée depuis l'instauration du pluralisme politique en 1989 en Algérie. Issue d'une famille de paysans de la wilaya de Jijel, Mme Hanoune postule pour la troisième fois consécutive à la haute fonction de l'Etat (2004, 2009, 2014) avec pour cheval de bataille l'instauration de la deuxième République pour "redonner la parole au peuple".Mme Hanoune a en effet annoncé la couleur, en affichant clairement ses positions et son programme dès l'entame de la campagne de la présidentielle. Sous le slogan "Audace pour l'instauration d'une deuxième République", elle prône une véritable "rupture" avec les "vestiges" du parti unique et du "carcan" de ses institutions. Elle ambitionne également de "redonner la parole au peuple" à travers un "large et profond" débat sur tous les sujets, en vue d'impulser une "nouvelle dynamique" au développement du pays.Femme au caractère parfois irascible, si elle venait à être interrompue dans ses interventions, elle finit tout de même par se ressaisir et montrer un sourire des grands jours pour réparer son impair envers son contradicteur indélicat pour être à la hauteur de sa charge de personnalité qui compte dans le paysage politique algérien.Sobrement vêtue, parée de bijoux, portant lunettes et cheveux en chignon, Louisa Hanoune a battu le record de longévité dans ses interventions durant ses meetings, allant jusqu'à 1 heure 20 minutes, sans pour autant perdre le fil conducteur de son argumentation.




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