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LOUISA HANOUNE DEPUIS MOSTAGANEM :« Non à l'intervention au Mali ! »



LOUISA HANOUNE DEPUIS MOSTAGANEM :« Non à l'intervention au Mali ! »

« Est-ce que vous vous êtes demandé pourquoi nous (le PT, ndlr) parlons de la situation internationale, alors que la question est assujettie aux élections locales ' »
Venue à Mostaganem animer un meeting populaire dans le cadre de la campagne des élections du prochain 29 novembre, la Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs, a singulièrement focalisé sur la situation dans la région et le moyen orient, pour déboucher sur une analyse qui donne froid au dos, en traitant de la critique position de l'Algérie parmi les nations qui s'intéressent au Sahel « au nom de la fausse humanité ». « ...même Barak Obama l'a dit : ''je vais travailler avec les Républicains''. Donc la guerre de colonialisme va se poursuivre », martèle Louisa. « La guerre de la rapine va se poursuivre. Et c'est l'administration américaine qui statue et qui en décide et qui demande aux autres d'aller au front de la guerre. Parce qu'elle a tiré la leçon de l'Irak et la guerre en Afghanistan. Et en parallèle elle poursuivra la guerre sociale en Amérique et en Europe et à travers le globe », dira d'emblée Hanoune.

L'Otan, L'Algérie et la souveraineté
Et de continuer sur la même lancée : « Est-ce que vous vous êtes demandé pourquoi nous (le PT, ndlr) parlons de la situation internationale, alors que la question est assujettie aux élections locales ' C'est parce nous sommes un parti qui ne fait pas dans l'hypocrisie. Nous ne pouvons pas trouver des solutions nationales en omettant tous ces embarras internationaux qui ont des conséquences directes sur notre pays, conjuguées par le biais de pressions étrangères qui se font sur les autorités algériennes par l'impérialisme Français et Américain, par l'UE, par l'OMC, par le FMI. Vous voyez tous l'incessant ballet des responsables étrangers à Alger. Tous exercent des pressions. Le cas du ministre de l'Intérieur Français, après Hillary Clinton, puis Catherine Ashton la représentante de l'UE. Et toux ceux là essayèrent de faire pression sur le président de la République pour que le gouvernement revoie des décisions de souveraineté nationale, à l'exemple des rectificatifs mentionnés sur les lois de finances 2009 et 2010, la base de 49/51%, les contrats de coopération, et pour que le gouvernement revoie sa politique de préférence au produit local, change d'avis en matière ses recettes sociales en matière d'augmentation, même si une tranche de travailleurs n'en ont pas bénéficié comme les corps communs). C'est dire que l'impérialisme refuse que l'Algérie soit un cas d'exception, refuse que l'Algérie soit en phase d'édification quoi que contradictoire et non-exhaustive. L'impérialisme n'est pas d'accord que l'Algérie ne se noie pas dans le printemps arabe, c'est-à-dire dans le chaos. Car nous avons nos particularités : le printemps berbère fut en 1980 et le printemps algérien fut en 1988. Nous avons devancé les évènements et nous avons payé un lourd tribut et avons tiré des leçons depuis plusieurs expériences ». Plus loin que ça, la dame le déclare sans ambiguïté : « L'impérialisme refuse qu'un Etat qui se trouve en Afrique dispose quand bien même une partielle souveraineté dans ses décisions économiques. Cet ordre mondial ne peut jamais être d'accord que l'Etat pompe 280 milliards $ pour réanimer l'économie et améliorer les conditions de vie en fortifiant les structures de base, en assurant l'eau potable, l'électricité, la route et les autres travaux. Oui, ces puissantes forces préfèrent dépouiller nos richesses, et que le marché algérien croule sous les produits des multinationales et que celles-ci exercent le chantage sur le gouvernement. Parce que malheureusement, le front intérieur demeure encore fragile et délicat. Et les conséquences de la tragédie nationale font que plusieurs dossiers demeurent encore suspendus, à commencer par le dossier des disparus qui semble intéressé l'émissaire de l'ONU pour les doits de l'homme, venue à Alger en Septembre dernier, déclarer ''qu'il faut ouvrir une enquête et que nous nous en chargions ''. Ce qui sous-entend que ce dossier va être bel et bien inscrit, parce que la loi de la réconciliation s'est vue approuvée sur la base de résultantes algériennes même si elle est incomplète ; ce qui avait paré à toute ingérence étrangère dans nos affaires ». « C'est-à-dire, la concorde a réussi chez-nous et avons préservé la souveraineté nationale. Donc, si aujourd'hui, l'ONU s'immisce dans le dossier des disparus, ou ouvre la porte pour inscrire ce qui reste des débris de la tragédie nationale ; cela veut dire que l'Algérie est mentionné sur le registre de l'intrusion internationale ». Etat lequel découle d'une certaine faiblesse, juge Louisa Hanoune.

« Il n'est pas acceptable, quand l'Etat prête au FMI » !
Pour mieux confirmer sa thèse, la secrétaire générale ouvre la parenthèse sur le fameux prêt alloué par l'Algérie au FMI.La capitulation du gouvernement en matière de finances est claire, de ce fait de prêt de 5 milliards $ au FMI, une organisation criminelle qui a détruit l'économie algérienne, paupérisé 1. 5 millions de travailleurs, fermé 1.200 entreprises, dévalué la valeur de la monnaie nationale, généralisé le chaos dans le marché, et disloqué le marché du travail. Est-il logique que l'Algérie donne 5 milliards $ au FMI pour casser les droits des travailleurs et des jeunes en Europe et à travers le monde ' Cela n'est pas acceptable, ni politiquement, ni économiquement et encore moins moralement ! Surtout que cette décision se base sur la base de diminution du budget de 2013 de l'ordre de 10 à 13% ! 17 ministères se sont vus un abaissement budgétaire ayant un rôle important dans la restructuration de l'économie nationale (l'Industrie, l'Agriculture, La Pèche, le Tourisme...). Est-il logique que le budget de l'Education Nationale se voit à la baisse tout comme la Santé, alors que tout le monde sait que ces deux secteurs connaissent des turbulences et des insuffisances ' C'est pourquoi le PT n'accepte aucune politique d'austérité, alors que nous venons à peine d'entamer la reconstruction !




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