Algérie

Louisa Hanoune craint le « chaos »



Louisa Hanoune craint le « chaos »
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune n'a pas encore « digéré » les résultats des élections législatives du 10 mai dernier et l'Assemblée nationale populaire (APN) qui en est « sortie ».
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune n'a pas encore « digéré » les résultats des élections législatives du 10 mai dernier et l'Assemblée nationale populaire (APN) qui en est « sortie ».
Les résultats sont « préfabriqués » et ne sont pas « à la mesure des enjeux » et pourrait « amener une ingérence étrangère », a-t-elle laissé exprimer sa crainte. Le « statu quo » qui va découler de cette situation « est mortel », a-t-elle prévenu, hier, dans une conférence de presse animée à Alger, à l'issue des travaux du Comité central du PT, estimant qu' « il était plus que jamais nécessaire d'aller vers une assemblée constituante ». Qualifiant l'Assemblée populaire nationale qui vient d'être installée d'Assemblée « croupion », la patronne du PT juge qu' « il n'est pas trop tard pour le président de la République de rattraper la situation par une décision audacieuse pour doter ce pays d'institutions crédibles ». Selon elle, le chef de l'Etat
est devant deux choix : soit faire
« l'autruche » ou « anticiper sur les devants pour préserver la souveraineté du pays » (pressions et chantages étrangers).
« C'est la crédibilité de ses engagements » qui est en jeu, a-t-elle rappelé, prévenant que « la colère sourde gronde » au sein de la population. Présentant l'Assemblée constituante comme « une issue politique à même de préserver la Nation », Louisa Hanoune dénie à l'APN, « dépourvu
de toute légitimité et crédibilité de réviser
la Constitution ». C'est n'est pas « une priorité », a-t-elle souligné mettant en exergue « l'échec de tous les processus des réformes initiées par le président
de
la République », vidées selon elle, de « toutes leurs substances par le FLN et le
RND ». Déliquescence de l'Etat, décomposition politique par l'argent sale, politique à l'égyptienne, le leader du PT ne lésine pas sur les mots pour noircir le tableau de la situation politique du pays et de s'interroger sur les dessous que cache l' « unanisme extraordinaire » exprimé par l'UE, les USA et le Qatar quant à « la légitimité » des élections législatives du 10 mai dernier qu'elle qualifie « de véritable sinistre ». Un sinistre sur lequel elle interpelle le chef de l'Etat pour « emprunter la voie du salut et fermer la porte au chaos », rappelant dans ce sens le rapport politique accablant de la Cnisel et le rapport social tout aussi accablant de la CNSPPDH. Les crises que vivent les principaux partis politiques sont, a-t-elle souligné, « liés aux résultats des élections législatives », qui sont selon elle « porteurs de tous les dangers ». La démocratie politique est menacée, a-t-elle avisé s'interrogeant sur le « comment concilier la défense de la souveraineté nationale et la lutte pour la démocratie ». C'est une situation « complexe », a-t-elle avoué, affirmant que « le PT est ciblé pour sa position alternative social/démocratie » et pour preuve « la sanction politique » qui a frappé le parti au scrutin du 10 mai dernier. Concernant son refus de participer au
« Front de la sauvegarde de la démocratie », Louisa Hanoune donne lecture de l'adoption des recommandation du Comité central, notamment le refus de participer aux
« institutions parallèles » et elle reproche aux partis islamistes qui font partie de ce front leur « soutien » au printemps arabe et ne manque pas de rappeler que Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et la démocratie (FJD) s'est rendu à l'ambassade de France et à celle des USA, durant ce printemps arabe (sous-entendu a donné des garanties quant à la préservation de leurs intérêts si les islamistes algériens remportaient les élections et le quitus pour l'intervention étrangère). L'autre mesure adoptée a trait au refus du PT à occuper des postes de responsabilités lors de l'actuelle législature.
Les résultats sont « préfabriqués » et ne sont pas « à la mesure des enjeux » et pourrait « amener une ingérence étrangère », a-t-elle laissé exprimer sa crainte. Le « statu quo » qui va découler de cette situation « est mortel », a-t-elle prévenu, hier, dans une conférence de presse animée à Alger, à l'issue des travaux du Comité central du PT, estimant qu' « il était plus que jamais nécessaire d'aller vers une assemblée constituante ». Qualifiant l'Assemblée populaire nationale qui vient d'être installée d'Assemblée « croupion », la patronne du PT juge qu' « il n'est pas trop tard pour le président de la République de rattraper la situation par une décision audacieuse pour doter ce pays d'institutions crédibles ». Selon elle, le chef de l'Etat
est devant deux choix : soit faire
« l'autruche » ou « anticiper sur les devants pour préserver la souveraineté du pays » (pressions et chantages étrangers).
« C'est la crédibilité de ses engagements » qui est en jeu, a-t-elle rappelé, prévenant que « la colère sourde gronde » au sein de la population. Présentant l'Assemblée constituante comme « une issue politique à même de préserver la Nation », Louisa Hanoune dénie à l'APN, « dépourvu
de toute légitimité et crédibilité de réviser
la Constitution ». C'est n'est pas « une priorité », a-t-elle souligné mettant en exergue « l'échec de tous les processus des réformes initiées par le président
de
la République », vidées selon elle, de « toutes leurs substances par le FLN et le
RND ». Déliquescence de l'Etat, décomposition politique par l'argent sale, politique à l'égyptienne, le leader du PT ne lésine pas sur les mots pour noircir le tableau de la situation politique du pays et de s'interroger sur les dessous que cache l' « unanisme extraordinaire » exprimé par l'UE, les USA et le Qatar quant à « la légitimité » des élections législatives du 10 mai dernier qu'elle qualifie « de véritable sinistre ». Un sinistre sur lequel elle interpelle le chef de l'Etat pour « emprunter la voie du salut et fermer la porte au chaos », rappelant dans ce sens le rapport politique accablant de la Cnisel et le rapport social tout aussi accablant de la CNSPPDH. Les crises que vivent les principaux partis politiques sont, a-t-elle souligné, « liés aux résultats des élections législatives », qui sont selon elle « porteurs de tous les dangers ». La démocratie politique est menacée, a-t-elle avisé s'interrogeant sur le « comment concilier la défense de la souveraineté nationale et la lutte pour la démocratie ». C'est une situation « complexe », a-t-elle avoué, affirmant que « le PT est ciblé pour sa position alternative social/démocratie » et pour preuve « la sanction politique » qui a frappé le parti au scrutin du 10 mai dernier. Concernant son refus de participer au
« Front de la sauvegarde de la démocratie », Louisa Hanoune donne lecture de l'adoption des recommandation du Comité central, notamment le refus de participer aux
« institutions parallèles » et elle reproche aux partis islamistes qui font partie de ce front leur « soutien » au printemps arabe et ne manque pas de rappeler que Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et la démocratie (FJD) s'est rendu à l'ambassade de France et à celle des USA, durant ce printemps arabe (sous-entendu a donné des garanties quant à la préservation de leurs intérêts si les islamistes algériens remportaient les élections et le quitus pour l'intervention étrangère). L'autre mesure adoptée a trait au refus du PT à occuper des postes de responsabilités lors de l'actuelle législature.


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