Louisa Hanoune : « C'est un pas positif »

La députée et secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a estimé que les propos de François sur la question de la mémoire, lors de son discours de jeudi devant les membres des deux chambres sont « un pas positif », estimant que le Président français a reconnu de manière explicite les crimes coloniaux, en évoquant la torture, les massacres notamment ceux du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata. Selon la Sg du PT, « C'est un point de rupture par rapport au discours redondant que l'on entendait jusque-là. Il a parlé d'une vérité, qu'il a chargée d'un contenu de reconnaissance et de la responsabilité de la France coloniale dans les crimes qu'elle avait commis en Algérie ». Il reste cependant pour Louisa Hanoune, un « problème majeur, qui concerne la question du Sahel, notamment le Mali. Elle soutient que si M. Hollande voulait vraiment gagner le c'ur des Algériens et avoir des relations d'amitié, il renoncerait à toute intervention étrangère au Mali, parce qu'une intervention déstabiliserait toute la région du Sahel mais aussi d'abord l'Algérie », a-t-elle soutenu.
La députée et secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a estimé que les propos de François sur la question de la mémoire, lors de son discours de jeudi devant les membres des deux chambres sont « un pas positif », estimant que le Président français a reconnu de manière explicite les crimes coloniaux, en évoquant la torture, les massacres notamment ceux du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata. Selon la Sg du PT, « C'est un point de rupture par rapport au discours redondant que l'on entendait jusque-là. Il a parlé d'une vérité, qu'il a chargée d'un contenu de reconnaissance et de la responsabilité de la France coloniale dans les crimes qu'elle avait commis en Algérie ». Il reste cependant pour Louisa Hanoune, un « problème majeur, qui concerne la question du Sahel, notamment le Mali. Elle soutient que si M. Hollande voulait vraiment gagner le c'ur des Algériens et avoir des relations d'amitié, il renoncerait à toute intervention étrangère au Mali, parce qu'une intervention déstabiliserait toute la région du Sahel mais aussi d'abord l'Algérie », a-t-elle soutenu.