Algérie

Louisa Hanoune à Djelfa



Pas de bilan local pour le PT La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a considéré hier lors de son passage à Djelfa dans une salle archicomble que du fait des exigences de son calendrier électoral en termes de contenu du discours et de la diversité géographique, la campagne en cours revêt un caractère national et permet à son parti de mieux s?exprimer en vue de se mettre en évidence par rapport aux aspirations du peuple. « Je trouve seulement que 19 jours sont étriqués pour faire part de l?adhésion du PT aux préoccupations sociales et expliquer tous les dangers de crise qui environnent le pays de l?extérieur », a-t-elle affirmé. Revenant sur les péripéties ayant jalonné le parcours de sa formation lors des échéances électorales de 1997, non sans tenir pour responsable une certaine administration de l?époque très regardante sur la moindre déclaration politique à l?encontre du tout sécuritaire, elle reconnaîtra aujourd?hui qu?il est possible de prôner la paix, un leitmotiv qui, rappelle-t-elle, lui avait valu l?exclusion des deux-tiers de ses candidats la même année. Ce qui ne fut pas le cas en 2002, complétera-t-elle, admettant que la non-participation de son parti aux communales avait pour motif sa construction. En filigrane, ceci voudrait dire que le PT n?est pas redevable d?un bilan local, lequel bilan constitue justement l?élément fondamental qui traduit un acte politique. Elle dira à ce propos : « A ceux qui ont accompli un mandat communal de tenter de justifier la piètre prestation que d?aucuns reconnaissent à travers la quasi-totalité des APC. » Pour cette fois, elle précisera que ce sont les défis de la nation qui ont dicté à son parti de s?engager tous azimuts. Les électeurs sauront distinguer le candidat du parti qui a géré de celui que nous leur proposons et dont chacun sait qu?il partage les soucis des citoyens, leur misère et les risques de détérioration de leur pouvoir d?achat. Dans le sillage, Louisa Hanoune ne ratera pas l?occasion de porter un coup de boutoir aux tenants des décisions économiques au niveau national, ses ennemis naturels, qu?elle trouve trop coopératifs avec les institutions économiques internationales comme le FMI qui impose des restrictions budgétaires antisociales et l?OMC qui soumet les échanges commerciaux à des conditions intenables. Enfin, elle fera montre de son étonnement devant le fait que d?un côté le chef du gouvernement propose des initiatives de création d?emplois et de l?autre, il s?astreint à fermer 122 entreprises !


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