Tous les travailleurs exerçant au sein des entreprises économiques publiques et privées et les personnels de la Fonction publique percevant des salaires mensuels inférieurs à 18.000 DA seront concernés par l'augmentation du SNMG, a indiqué lundi à Alger le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh.
Tous les travailleurs exerçant au sein des entreprises économiques publiques et privées et les personnels de la Fonction publique percevant des salaires mensuels inférieurs à 18.000 DA seront concernés par l'augmentation du SNMG, a indiqué lundi à Alger le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh.
Le membre du gouvernement qui était, hier, l'hôte de la Chaîne III de la Radio nationale a expliqué que cette augmentation est effective à compter de janvier 2012. "En application de la législation en vigueur, tous les employeurs sont tenus d'appliquer le SNMG (salaire national minimum garanti), faute de quoi ils seront passibles des sanctions prévues par la loi", a-t-il dit, expliquant en outre que le SNMG sert de "référence" pour l'assiette des cotisations de la sécurité sociale de certaines catégories comme les étudiants et les personnes handicapées.
M. Louh a fait remarquer que l'augmentation n'est pas conditionnée par l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail.
Il a relevé que malgré cet article, les rémunérations des travailleurs des deux secteurs (public et privé) ont connu, durant les dernières années, plusieurs augmentations, dont le taux varie entre 50 et 70% en fonction des corps.
M. Louh a indiqué aussi que la masse salariale des fonctionnaires est passée de 1.126 milliards DA en 2008 à 2. 850 milliards DA pour l'exercice 2012, alors que les travailleurs des secteurs économiques ont bénéficié d'augmentations de salaire suite à la révision des conventions de branches intervenues en 2006 et 2010.
Se basant sur les résultats des enquêtes nationales effectuées par l'Institut national du travail, le salaire moyen national brut, tous secteurs et catégories confondus, est passé, selon le ministre, de 22.925 DA en 2002 à plus 33.000 DA en 2010, soit un accroissement de plus de 41%.
L'inflation à un niveau «supportable»
Il a précisé que malgré toutes ces augmentations, l'inflation a été maintenue à un niveau "supportable" de l'ordre de 3 à 4,3 % durant cesdernières années, grâce, a-t-il expliqué, à l'augmentation de l'offre des produits et le soutien de l'Etat aux prix des produits de large consommation comme le lait, le pain, l'énergieà
"Il faut relever qu'en l'absence du soutien de l'Etat, le sachet de lait serait vendu à 50 DA au lieu de 25 DA", a ajouté M. Louh.
Enchaînant sur les retraites, M. Louh a rappelé le relèvement du montant minimum de la pension de retraite à 15.000 DA ainsi que la revalorisation des pensions et allocations de retraite.
Ces augmentations, applicables à compter de janvier 2012, sont établies selon un taux dégressif variant entre 30 et 15% et en fonction du montant de la pension et de l'allocation de retraite, a-t-il poursuivi, le nombre de bénéficiaires de ces mesures étant estimé à près de 2.400.000 retraités.
Des mesures pour préserver
le système national de retraite
Il a également mis l'accent sur les mesures prises en faveur de la préservation du système national de retraite, dans le cadre des réformes initiées à l'effet de pérenniser ce système.
Le ministre a notamment fait référence à la création en 2006 du fonds de réserve des retraites, financé par 3% du produit de la fiscalité pétrolière.
Par ailleurs, M. Louh a indiqué que les conclusions du groupe de travail mixte gouvernement-Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qui planche sur l'article 87 bis du Code du travail seront connues avant la fin du trimestre 2012. "Ce groupe de travail planche sur une redéfinition de l'article 87-bis dont les variantes proposées seront évaluées afin de connaître leur impact", a-t-il encore précisé.
La dernière tripartie (septembre 2010) avait mis sur pied un groupe de travail mandaté pour évaluer les incidences de la suppression de l'article 87 bis du code du travail et préparer la prise en charge de cette question dans la prochaine révision du code de travail. L'abrogation de l'article 87 bis a été l'une des pistes suggérées par l'UGTA au gouvernement et au patronat pour améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs. Evoquant le Pacte national économique et social, M. Louh a indiqué que le principe de sa reconduction et de son enrichissement a été retenu lors de la 13e tripartite, rappelant qu'un groupe de travail dont les travaux s'achèveront "bientôt", s'attèle à enrichir et adapter le contenu du pacte.
Le membre du gouvernement qui était, hier, l'hôte de la Chaîne III de la Radio nationale a expliqué que cette augmentation est effective à compter de janvier 2012. "En application de la législation en vigueur, tous les employeurs sont tenus d'appliquer le SNMG (salaire national minimum garanti), faute de quoi ils seront passibles des sanctions prévues par la loi", a-t-il dit, expliquant en outre que le SNMG sert de "référence" pour l'assiette des cotisations de la sécurité sociale de certaines catégories comme les étudiants et les personnes handicapées.
M. Louh a fait remarquer que l'augmentation n'est pas conditionnée par l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail.
Il a relevé que malgré cet article, les rémunérations des travailleurs des deux secteurs (public et privé) ont connu, durant les dernières années, plusieurs augmentations, dont le taux varie entre 50 et 70% en fonction des corps.
M. Louh a indiqué aussi que la masse salariale des fonctionnaires est passée de 1.126 milliards DA en 2008 à 2. 850 milliards DA pour l'exercice 2012, alors que les travailleurs des secteurs économiques ont bénéficié d'augmentations de salaire suite à la révision des conventions de branches intervenues en 2006 et 2010.
Se basant sur les résultats des enquêtes nationales effectuées par l'Institut national du travail, le salaire moyen national brut, tous secteurs et catégories confondus, est passé, selon le ministre, de 22.925 DA en 2002 à plus 33.000 DA en 2010, soit un accroissement de plus de 41%.
L'inflation à un niveau «supportable»
Il a précisé que malgré toutes ces augmentations, l'inflation a été maintenue à un niveau "supportable" de l'ordre de 3 à 4,3 % durant cesdernières années, grâce, a-t-il expliqué, à l'augmentation de l'offre des produits et le soutien de l'Etat aux prix des produits de large consommation comme le lait, le pain, l'énergieà
"Il faut relever qu'en l'absence du soutien de l'Etat, le sachet de lait serait vendu à 50 DA au lieu de 25 DA", a ajouté M. Louh.
Enchaînant sur les retraites, M. Louh a rappelé le relèvement du montant minimum de la pension de retraite à 15.000 DA ainsi que la revalorisation des pensions et allocations de retraite.
Ces augmentations, applicables à compter de janvier 2012, sont établies selon un taux dégressif variant entre 30 et 15% et en fonction du montant de la pension et de l'allocation de retraite, a-t-il poursuivi, le nombre de bénéficiaires de ces mesures étant estimé à près de 2.400.000 retraités.
Des mesures pour préserver
le système national de retraite
Il a également mis l'accent sur les mesures prises en faveur de la préservation du système national de retraite, dans le cadre des réformes initiées à l'effet de pérenniser ce système.
Le ministre a notamment fait référence à la création en 2006 du fonds de réserve des retraites, financé par 3% du produit de la fiscalité pétrolière.
Par ailleurs, M. Louh a indiqué que les conclusions du groupe de travail mixte gouvernement-Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qui planche sur l'article 87 bis du Code du travail seront connues avant la fin du trimestre 2012. "Ce groupe de travail planche sur une redéfinition de l'article 87-bis dont les variantes proposées seront évaluées afin de connaître leur impact", a-t-il encore précisé.
La dernière tripartie (septembre 2010) avait mis sur pied un groupe de travail mandaté pour évaluer les incidences de la suppression de l'article 87 bis du code du travail et préparer la prise en charge de cette question dans la prochaine révision du code de travail. L'abrogation de l'article 87 bis a été l'une des pistes suggérées par l'UGTA au gouvernement et au patronat pour améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs. Evoquant le Pacte national économique et social, M. Louh a indiqué que le principe de sa reconduction et de son enrichissement a été retenu lors de la 13e tripartite, rappelant qu'un groupe de travail dont les travaux s'achèveront "bientôt", s'attèle à enrichir et adapter le contenu du pacte.
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Posté Le : 03/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rayan Nassim
Source : www.lemidi-dz.com