Algérie

Louh intransigeant avec les juges



Louh intransigeant avec les juges
Le ministre de la Justice, de wilaya en wilayaLes mécanismes du fonctionnement de la réforme sont d'ores et déjà en place.Juste après l'installation solennelle de Abdelhakim Daâlache en qualité de président de la cour de Constantine en présence des autorités locales, Tayeb Louh, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a saisi cette occasion pour tenir en haleine le parterre de magistrats et membres de la police judiciaire autour des cinq axes de la réforme. Le mandat d'arrêt a été abordé tout comme le «fléau» à éradiquer au plus vite qui est le manque de coordination police judiciaire-parquet.«Le procureur n'attend pas dans son bureau un quelconque rapport souvent laconique. Le procureur est le chef de la police judiciaire et il faudra s'y faire», a lancé le ministre qui avait, plus tard, eu une colère à propos du chantier de la cour d'Alger (route de Aïn El Bey) en retard de... 10 ans) «Là aussi, il faut changer les mentalités. Une entreprise, fut-elle la Sonelgaz défaillante doit être attaquée en référé et casquer cash les dommages et intérêts que la justice arrêtera au nom de la loi», s'est-il exclamé, avant de regretter que le Trésor public soit victime de ces retards de réalisation.Le but suprême de la réforme vise à renforcer l'indépendance de la justice et du juge avec, évidemment, le souci d'apporter les textes législatifs venant en soutien à l'action en tant que tout.Les mécanismes du fonctionnement de la réforme sont d'ores et déjà en place.La révision du mouvement de l'appareil judiciaire est constante, quotidienne.La modernisation reste l'élément-clé de ce secteur.Les documents demandés par le citoyen sont désormais libérés de toute contrainte, tel le certificat de nationalité et son obtention dans des conditions très satisfaisantes, car on ne tire qu'une seule fois ces documents.La banque de données est nationale pour ce qui est de la «nationalité» depuis janvier. Et la délivrance de ce document se fait désormais dans n'importe quelle juridiction du pays.Tayeb Louh a dit sa détermination de voir l'action de l'Inspection générale changer de comportement.La signature électronique a aussi été évoquée avec un réel plaisir par Louh «Quatre cours-pilotes vont être en fonction dès 2015».Lors du deuxième trimestre, il faut un coup d'oeil vers le casier judiciaire et un retrait et cela, en évitant aux fraudeurs de circuler dans ce périmètre.La relation justice-avocat pour ce qui est du retrait de jugement et arrêts à distance a aussi été abordée par le ministre.L'audition d'un témoin pourra aussi se faire à distance, grâce à la modernisation. Plus de dérangement, plus de désagrément. Il y aura plus de sérénité.Pour ce qui est des libertés des gens, Louh a réitéré sa volonté de constater le travail de la police judiciaire qui reste sous l'autorité du juge.Le mandat d'arrêt aussi a été évoqué avec ses «ratés» tel la traversée pénible de Adrar à Alger ou d'Alger à Tébessa. Il y a problème où le mandat n'a pas été distribué ou encore il y a problème, car un citoyen paie les travers de procédures. Mais la modernisation est là pour redresser ces travers.Aujourd'hui, jeudi, Louh est dans la capitale de l'Ouest pour l'installation du nouveau président de la cour d'Oran et du procureur général.




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