Algérie

Louh à Genève



Louh à Genève
La 100e session de la Conférence internationale du travail (CIT), dont les travaux ont débuté le 1er juin, pour se poursuivre jusqu'au 17, à Genève, a connu la participation d'une délégation tripartite (gouvernement, patronat, syndicats) présidée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, Tayeb Louh.
Cette année, 183 Etats membres «se sont réunis afin de répondre aux défis socioéconomiques majeurs auxquels le monde doit faire face». Les travaux de cette session annuelle se penche cette fois-ci sur les travailleurs domestiques et proposent un débat qui s'axe sur l'adoption d'une convention complétée par une recommandation internationale pour leur garantir un travail décent. Aussi, la question sur le renforcement des institutions d'administration et d'inspection du travail en vue d'un suivi de la déclaration de l'Organisation internationale du travail (OIT) de 2008 y est abordée. Laquelle, il faut le rappeler, vise à instaurer la justice sociale afin d'aboutir à une mondialisation équilibrée. Au cours de cette conférence, des représentants la partie algérienne au titre du gouvernement, du patronat et des travailleurs ont été élus au conseil d'administration de l'OIT. Il y a lieu de signaler que lors de cette session, l'OIT organise une série de cinq débats de haut niveau sur cinq différentes thématiques portant sur «La jeunesse arabe : aspirer à la justice sociale», «La jeunesse mondiale : conduire le changement», «Emploi et justice sociale dans une économie qui se mondialise», «Le rôle du travail décent dans une mondialisation plus équitable, plus verte et plus durable» et «La nécessité d'une nouvelle ère de justice sociale». Ces panels de discussion interactifs, souligne l'OIT, «se penchent sur toute une série de questions économiques et sociales afin de mettre en évidence les efforts spécifiques qui pourraient conduire à la création d'emplois décents, à la réduction des obstacles que rencontrent les jeunes pour trouver un emploi ainsi qu'à la mise en place d'une mondialisation plus juste et plus durable». D'anciens chefs d'Etat et de gouvernement, d'éminentes personnalités politiques, des responsables de l'ONU ainsi que des représentants de la société civile y participent afin d'étudier les différentes options envisageables sur le plan politique et mettre en avant les initiatives qui devraient être prises pour répondre aux défis socioéconomiques majeurs.


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