Algérie

Lotissement Sifaoui de Hussein Dey



Une expulsion et des interrogations L?expulsion, dimanche dernier, suite à une décision de justice, des membres de la famille Sifaoui de leur villa de 400 m2 située au lotissement Sifaoui, 51, rue Fernane Hanafi, sur les hauteurs de Hussein Dey, a provoqué l?indignation et la consternation parmi les voisins d?une des plus anciennes familles de Hussein Dey. « Cette famille a été victime d?une escroquerie. Il fallait condamner celui qui a falsifié les documents pour mettre ces femmes et ces enfants à la rue. Nous soutenons cette famille et sommes prêts à témoigner devant le procureur de la République afin que justice soit faite », lâchent les voisins rencontrés sur les lieux et qui tentaient de consoler femmes et enfants en pleurs. « J?ai été expulsé sur la base de faux documents. Mon adversaire, qui n?est autre que mon voisin, a présenté à la justice un faux acte de vente du lot de terrain 4 B tout en imitant ma signature et celle de ma mère. C?est du faux et usage de faux », affirme le père de famille, Elias Sifaoui, qui se demande pour quelles raisons la justice n?a pas fait appel à des experts en signature. Notre interlocuteur ajoute qu?effectivement, il a cédé à son adversaire, en date du 6 mars 1978, une parcelle de terrain représentant le lot 4 A. Cet engagement a été suivi d?un contrat de vente sous-seing privé, lequel précise que la vente porte sur le lot 4 A. « Cet individu, qui n?est autre que mon voisin, m?a autorisé, en date du 8 décembre 1988, à ériger à la limite de son terrain une habitation. L?attestation légalisée à l?APC le prouve », atteste M. Sifaoui qui ajoute avoir obtenu également le permis de lotir ainsi que le permis de construire et sacrifie des années pour construire sa maison. L?expulsé interpelle le ministre de la Justice, garde des Sceaux, afin de mettre un terme à cette injustice et de rétablir la famille Sifaoui dans son droit. « Je suis catégorique quant à l?utilisation du faux et de l?usage du faux dans cette affaire. Le tribunal, puis la cour ont bien accordé la relaxe à cet individu, une décision confirmée par la Cour suprême, alors que le délit de faux et usage de faux était sans le moindre doute constitué. »


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)