Algérie

Lotissement des 242 Logements de Zouaghi: Des conditions de vie déplorables



A moins de trois kilomètres du centre-ville, entre la nouvelle Ville Ali Mendjeli et l'aéroport international Boudiaf, les habitants du lotissement de la Cité des 242 Logements de Zouaghi continuent de broyer du noir.

Des habitants de ce quartier qui nous ont contactés ne cachent plus leur mécontentement et leur courroux «face aux conditions de vie déplorables qui sont les leurs».

Cette situation «dure et perdure», précisent nos interlocuteurs, «sans que les autorités ne semblent inquiétées peu ou prou par les dizaines de lettres que nous continuons de leur adresser assidûment depuis près de 14 ans».

Ce lotissement n'a jamais bénéficié de la moindre infrastructure depuis la construction des premières habitations, autrement dit, depuis 1995, date d'attribution des premiers permis de construire. Même s'il est vrai que les réseaux AEP (alimentation en eau potable) ont été mis en place voilà bien longtemps, toutes ces installations sont aujourd'hui vétustes et ne sont plus d'aucune utilité. Pour des raisons évidentes, certains habitants ont pris sur eux de creuser des puits, « bravant, disent-ils, les sanctions administratives et les risques d'accident et sans aucune assurance sur la qualité de l'eau puisée ».

En plus du réseau AEP défectueux, l'état des routes laisse à désirer aussi bien en hiver qu'en été. « Après les boues et les flaques d'eau de la saison froide, ce sont de la poussière et des essaims compacts de mouches et de moustiques qui envahissent toutes les maisons rendant la vie impossible à tous les riverains ». Après des lettres adressées aux autorités locales, les habitants de cette cité crient leur désarroi et demandent finalement l'arbitrage du wali à qui ils ont adressé une lettre explicative.

Du côté de l'APC de Constantine, le maire, contacté par nos soins, se dit « préoccupé par la situation et promet de prendre le choses en mains ». Il compte, nous a-t-il déclaré, « de prendre contact avec le directeur de l'agence foncière, car il ne faut pas perdre de vue que ce lotissement dépend directement de l'agence de wilaya.

Nous allons, dit-il, nous entendre pour définir qui devra prendre en charge les travaux de l'AEP. Une fois ces travaux terminés, l'APC, précise le président, se chargera des routes qu'il faudra goudronner et cela, souligne le docteur Chibane, sera fait dans les plus brefs délais.




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