Algérie

Loth Bonatiro pour l'instauration d'une semaine de six jours


Loth Bonatiro pour l'instauration d'une semaine de six jours
MEDEA - Le professeur Loth Bonatiro a défendu, vendredi soir à Médéa, l'idée de l'instauration d'une semaine de six jours qui permettrait, selon lui, un meilleur calcul du passage du temps et une datation exacte des évènements.
Intervenant lors d'une conférence consacrée à la notion du temps à la lumière du saint Coran, organisée à la maison de la culture Hassan El Hassani, sur une initiative de l'association "El-Qualem" de soutien scolaire et de lutte contre l'analphabétisme, le chercheur en astrophysique et technique spatiale, a estimé que l'instauration d'une semaine composée de six jours, au lieu de sept, n'est qu'une réparation d'un "égarement volontaire", dénué de tout fondement scientifique, qui s'est produit il y a plusieurs siècles de cela.
Des savants rabbiniques seraient à l'origine de cette "grossière erreur" qui a eu de lourdes conséquences sur le plan scientifiques, notamment le calcul du temps et la datation des évènements, a indiqué ce scientifique "révisionniste" qui s'est distingué déjà par des idées "très controversées" », mais qui ont le mérite de relancer, à chaque fois, le débat sur des question restées figées depuis des lustres.
Bonatiro s'appuie, dans sa nouvelle thèse, sur plusieurs vérités rapportées dans le saint Coran qui font référence, de manière explicite, au nombre indiqué de jour, en l'occurrence le six, dont la parfaite illustration, comme il le soutient, apparaît dans les versets se rapportant à la durée de la création de l'univers.
Le septième jour, qui correspond au samedi, est associé, à tort, au jour ou Dieu s'accorda un repos après avoir accompli en six jours la création de l'ensemble de l'univers, suivant l'interprétation véhiculée et propagée par des savants rabbiniques, dont les "assertions" sont démenties par la parole divine qui "dénie" au créateur Suprême cette "sensation de fatigue", désigné dans le saint Coran, par le mot "loughoub", a-t-il expliqué.
Interrogé sur les conséquences d'une éventuelle adoption de la semaine de six jours et ses répercutions socio-économiques à l'échelle de la planète, Loth Bonatiro en minimise les effets et penche, plutôt, pour les aspects positifs qui découleraient de cette éventualité, arguant par le fait que l'humanité à réussi à s'adapter, sans grandes difficultés, aux multiples changements opérés sur le calendrier grégorien, depuis le 17 siècle, où des corrections cycliques de plusieurs jours ont été introduites sur ce calendrier pour "réduire" les écarts de temps constatés par les astrologues de cette époque.
Il a affirmé, d'autre part, que le recours à la semaine de six jours s'adapte parfaitement au calendrier hégirien, calculé sur la base des mois lunaires, dont la datation est plus précise, comparés aux mois solaires sujets à des "fluctuations" de temps qui ont tendance à "fausser les calculs "des scientifiques, a-t-il ajouté.
Le conférencier a saisi, par ailleurs, cette occasion pour soutenir la démarche prônée par un collège d'astrophysiciens et scientifiques musulmans militant en faveur de l'instauration d'un nouveau temps de référence universelle, dont le point de départ serait la Mecque, au lieu de l'actuel ligne méridienne de Greenwich (GMT). Une démarche fondée sur des vérités scientifiques démontrant que la Mecque se situe au centre de la terre et des recherches qui attestent du degré de précision du calcul lunaire, contrairement au calcul solaire qui présente beaucoup de "défaillances", a-t-il conclu.
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