Algérie

Lotfi Ben Jeddou se félicite des progrès de la "lutte contre le terrorisme" en Tunisie



Lotfi Ben Jeddou se félicite des progrès de la
Lotfi Ben Jeddou a estimé que la période actuelle était la période la plus sûre depuis la chute de Zine El Abdinine Ben Ali. Il a fait état de « 20.000 arrestations en l'espace de 6 mois, dont 300 arrestations de terroristes ». Selon lui, 60 personnalités politiques bénéficient d'une protection policière rapprochée dont 58 appartenant à l'opposition et deux seulement à Ennahda.Dans une interview accordée le 25 septembre 2013 à la radio Mosaïque FM, le ministre de l'intérieur tunisien Lotfi Ben Jeddou a estimé que la période actuelle était la période la plus sûre depuis la chute du régime de Zine El Abdinine Ben Ali, le 14 janvier 2011. Preuve en est, à ses yeux, le bilan des actions de la police et de la garde nationale (gendarmerie), soit, « en l'espace de 6 mois, plus de 20 mille arrestations, dont 300 arrestations de terroristes ».
Le ministre de l'Intérieur tunisien a indiqué qu'une trentaine d'autres personnes recherchées sont toujours en fuite, dont 14 se cachent à Jebel Samama et 14 autres à Jebel Châambi, près de la frontière algérienne. La moitié de ces personnes sont des Algériens et appartiennent à la Qaeda au pays du Maghreb, a-t-il ajouté, révélant que les autorités tunisiennes collaboraient avec l'armée libyenne dans le but d'arrêter le chef salafiste tunisien Abou Iyad, donné pour le parrain des groupes armés islamistes.
Lotfi Ben Jeddou, qui a fait état, lors de cette interview, de l'arrestation de 82 personnes impliquées dans l'organisation de « voyages pour le jihad en Syrie », s'est félicité du bilan des descentes policières effectuées dans des maisons et des lieux de culte. Elles ont permis, selon lui, de saisir des armes blanches et des fascicules de propagande. Il a précisé que ces interventions avaient été filmées afin d'éviter que les forces de sécurité ne soient accusés d'« abus de pouvoir ».
Selon le ministre de l'Intérieur tunisien, 60 personnalités politiques bénéficient d'une protection policière rapprochée dont uniquement deux du parti au pouvoir Ennahda (Meherzia Laâbidi et Ameur Laârayedh), les autres appartenant à l'opposition. Il a affirmé: « « Nous protégeons nos personnalités nationales sans que certaines ne le sachent et lors même de leurs voyages à l'étranger. »
Pour rappel la protection policière de certaines personnalités politiques a été décidée après l'assassinat de deux leaders du Front populaire, Chokri Belaïd (Patriotes démocrates) assassiné le 6 février 2013, et Mohamed Brahmi (courant populaire, nassérien) assassiné le 25 juillet 2013.


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