Algérie

Lorsque la crise est maintenue...



Lorsque la crise est maintenue...
Un autre match. Une autre défaite. C'est le triste sort qui touche le Mouloudia d'Alger en championnat professionnel de Ligue 1.Samedi, il a eu affaire à un CR Belouizdad qui voulait se refaire une santé avec la venue du nouveau coach Alain Michel qui avait déjà remis l'équipe sur rails face à la JS Saoura. L'ancien patron du Doyen réussit son coup, son équipe bat le MCA (2-0). Avec les milliards dépensés, un entraîneur de renom, des joueurs de niveau, on pensait que le Mouloudia allait être fort. Ce n'est qu'un leurre. Les dirigeants, eux aussi, sont à blâmer pour avoir renouvelé leur confiance à Boualem Charef qui devait, à notre avis, être limogé après la défaite face à l'USM Bel-Abbès. Samedi encore, il s'illustre en imposant son chouchou Hindou, Silla... Résultats des courses, une quatrième défaite qui fait mal, très mal. Les supporters l'ont fait savoir, énergiquement d'ailleurs et exigent le départ de Boualem Charef, lequel avait pris sa décision de quitter le navire avant la réunion d'hier avec les membres du conseil d'administration du club. C'est qu'aujourd'hui, rien ne marche au MCA. Les dirigeants sont-ils à la hauteur ' Aujourd'hui, nous sommes forcé de poser cette question car si le club, aujourd'hui, est malmené, c'est aussi et en partie de leur faute. Il ne suffit pas de sacrifier un entraîneur, un ou deux joueurs pour redresser la situation. Une situation devenue aujourd'hui des plus compliquées. Sur le terrain, les joueurs donnent l'impression d'avoir la tête ailleurs, eux qui sont pourtant grassement payés. Comment doit ou peut réagir un supporter qui trouve du mal à acheter le ticket d'accès au stade, le transport, s'alimenter... ' Peut-il garder tout son esprit lorsqu'il voit des «milliards» sur le terrain faire n'importe quoi ' C'est difficile pour un jeune dont le niveau intellectuel est bas. Ici, il n'est pas question de justifier une quelconque violence, physique ou verbal, mais il faut dire la vérité et chercher l'origine de la violence, celle provoquée aussi par un spectacle de bas niveau d'une équipe qui se dit d'un grand niveau. C'est se moquer de ceux qui se déplacent au stade. Pour la rencontre, en elle-même, le CR Belouizdad l'emporte logiquement, mais aussi grâce à des joueurs déconcentrés. Sur le premier but, sur un corner de Djediat, Djemili est fautif de par sa mauvaise sortie qui a permis à Khellili (17') d'ouvrir le score d'une belle tête. En seconde période, c'est sur ce même geste que Rebih (74') aggrave le score alors qu'il est libre comme le vent. On se demande ou était alors Berchiche, censé le marquer sur cette action. C'est pourtant élémentaire pour un joueur, défenseur en prime. Il n'y a que cette transversale de Hachoud qui est venue inquiéter sérieusement le gardien du Chabab Asselah qui a passé un bel après-midi. Le Mouloudia n'a plus aucun style de jeu, ne produit plus de football, beau, c'en est trop demandé. Dans ce cas là, beaucoup de choses doivent changer. On se demande même si la crise qui secoue le club n'est pas maintenue sciemment. L'argent de Sonatrach, donc du peuple, ne doit pas servir à payer des joueurs incapables de produire du beau jeu, et donc de gagner des matchs, ni un entraîneur incapable de maîtriser son vestiaire...




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