Algérie

Lorsque des diplomates français confondent diplomatie et politique étrangère Ils ont qualifié l'Algérie de «pays pathétique»



Lorsque des diplomates français confondent diplomatie et politique étrangère                                    Ils ont qualifié l'Algérie de «pays pathétique»
«Pays pathétique», «bloc monolithique», «deux cents têtes» qui font la pluie et le beau temps, «peuple tué, qui n'a pas plus de ressort», ce sont les appréciations des diplomates français à l'égard de l'Algérie, selon l'hebdomadaire français Valeurs actuelles qui ne cite ni les noms ni les sources à l'origine de ces constats.
A en croire cette publication, les diplomates français ont confondu entre la politique étrangère de l'Hexagone et la diplomatie algérienne basée, selon nos responsables, sur «l'habilité», le «respect» et la «non-ingérence dans les affaires des autres Etats».
Selon la publication française, les 31 août, 1er et 2 septembre derniers s'est tenue la 19e Conférence des ambassadeurs de France à Paris. Il s'agit d'un rendez-vous de la diplomatie qui réunit l'ensemble des 181 chefs de mission diplomatique français et les responsables de l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères et européennes. Les journalistes qui ont eu discussions avec les diplomates français installés aux quatre coins du monde sont invités à ne pas dévoiler leurs sources d'information, a souligné encore cet hebdomadaire.
S'exprimant sur l'Algérie, les diplomates français ont tenu des «propos cruels» et «sans concession». Pour eux, l'Algérie est «un pays pathétique», un «bloc monolithique» qui «ne comprend rien, il est dépassé». Le régime évolue avec «deux cents têtes», «les autorités continuent à contresens».
«Alors que la Tunisie s'est débarrassée de 23 ans de dictature de Ben Ali, que l'Egypte a enterré celle de Moubarak, que le Maroc a engagé de profondes réformes politiques en réformant la Constitution, que la Libye a dégagé le tyran Kadhafi, l'Algérie reste en marge des grandes mutations que connaît l'Afrique du Nord», ont relevé également des diplomates français.
«C'est un mastodonte qui va nous gêner», «un pays plus riche que jamais, mais un peuple malheureux», sont encore parmi les critiques émises à l'égard de l'Algérie et de son peuple. Il faut dire que ces constations sont totalement différentes des déclarations des hauts responsables français qui ont vécu en Algérie, notamment les diplomates. Il y a quelques jours, l'ambassadeur français, Xavier Driencourt,
en visite de travail à l'ouest du pays, a déclaré que «l'Algérie n'est pas la Tunisie, ni l'Egypte, ni la Libye», soulignant que les relations algéro-françaises se portent bien, et ce, à tous les niveaux. Quoique cette déclaration relève du domaine politique, mais illustre de la perception du diplomate français de la réalité algérienne.
«Des traditions en diplomatie et une approche écoutée»
La diplomatie algérienne ne «fait pas dans le spectaculaire» et l'approche de l'Algérie est «écoutée», par rapport aux derniers développements intervenus de par le monde et en Afrique notamment, a expliqué le 12 septembre le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Le responsable du MAE a souligné qu'Alger demeure une capitale visitée par des émissaires de différentes nationalités dans le cadre de la crise libyenne.
Le ministre avait précisé que «le monde a beaucoup changé, mais l'Algérie a pu s'adapter grâce aux orientations du président de la République». Il n'est pas de tradition pour l'Algérie de reconnaître des régimes, mais des Etats et des gouvernements. Ce qui n'est pas totalement le propre de la politique étrangère française, basée, selon les spécialistes en la matière et les médias français, sur la défense et la préservation des intérêts du pays.


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