Algérie

Lorsque Belkhadem compare:  le FLN au CSC



« Il vaut mieux une légitimité carencée que pas de légitimité du tout». C'est ce qu'a répondu Abdelaziz Belkhadem secrétaire général du FLN à ses opposants au sein du parti, dont certains l'ont accueilli à l'entrée et dans le hall du théâtre régional de Constantine par le slogan hostile de «dégage» et ce, à l'occasion de la rencontre organisée avec plusieurs Mouhafadha de l'Est du pays, qui s'est tenue hier.

C'était là, la réaction de Belkhadem venu à la ville des ponts pour présider cette rencontre régionale, qui est la première d'une série de quatre du même genre à organiser jusqu'au 25 juin courant à travers le territoire national, annoncera-t-il. L'orateur devant un parterre de membres du bureau politique du parti et du comité central du parti, des parlementaires, de Mouhafedh, de SG de kasmas et de nombreux militants, a tenu tout d'abord à féliciter la performance du CSC, équipe de foot locale qui occupe le haut du pavé dans sa catégorie en la prenant comme exemple à suivre. «En perspective des élections de 2012, voilà un bon exemple pour l'équipe FLN lors des prochaines législatives. La bataille sera rude et difficile mais elle sera de notre côté et nous la remporterons», lancera-t-il. Revenant sur les «protestataires», il dira «je comprends que le parti ne soit pas une association caritative, le FLN est une formation politique où les militants viennent avec des ambitions, d'ailleurs légitimes. Le FLN c'est d'abord le message de novembre et l'essentiel c'est qu'il soit partagé par tous. D'ailleurs dans ce cas l'opposition est plutôt signe de bonne santé». Et de souligner que pour ce qui concerne les postes comme les responsabilités, c'est à l'urne de trancher. Abordant enfin, les propositions du parti retenues par le comité central à soumettre à la commission Bensallah, il notera que le FLN est pour l'agrément de nouveaux partis qui bénéficient de véritables programmes alternatifs. Pour ce qui concerne le régime des élections, le parti est pour le maintien du mode de la majorité absolue pour les législatives et pas pour les scrutins locaux, où ce mode a révélé ses limites, si bien qu'actuellement 10 mairies sont encore paralysées pour des questions de confiance. «A cet échelon nous proposons que c'est à la liste qui bénéficie du plus de voix des électeurs, que revient de prendre la tête de toutes les instances de gestion et ce, pour plus d'efficacité et de continuité dans la gestion. Pour tout ce qui a trait à la réforme de la Constitution, les avis sont encore mitigés et en considération que la réforme de ce texte fondamental ne se fera qu'après l'élection du prochain parlement, nous avons estimé qu'il y a lieu de les soumettre d'abord à la base pour de plus amples débats. Débats dont la rencontre d'aujourd'hui constitue le coup d'envoi».




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