Lors de la réunion de la tripartite

Pour le gouvernement algérien, l'un des grandes préoccupations du moment, qui est également un sujet important et parfois inquiétant : comment contenir la situation économique et sociale induite par la chutedes cours pétroliers sur les marchés mondiaux ' Face à une telle conjoncture, quelles mesures prendre ' Quels comportements endossés à changer les approches en ce qui concerne la gestion, l'usage et l'exploitation des ressources naturelles, la promotion de l'investissement créateur de richesses, d'emplois et de plus-value mais aussi et surtout la préservation des prestations sociales en direction de la population 'Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a mercredi dans son allocution d'ouverture des travaux de la tripartite à Biskra apporté des réponses afin de satisfaire aux interrogations des citoyens en montrant qu'une telle phase peut-être sur montée sans trop de dégâts, une meilleure organisation de la croissance, davantage d'association et de contribution entre le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques. Peut-être un trio qui parait être en mesure de sortir le pays de cette crise. Plus que jamais, c'est d'une solide mobilisation qu'il s'agit face à la conjoncture présente. Le jeu économique et social ne devrait pas être en décalage. C'est pourquoi M. Sellal a mis le temps fort à ce que tout le monde progresse à un rythme égal pour sortir de cette crise à la fois économique et financière et pour trouver des palliatifs immédiats à la rente tirée des hydrocarbures, en particulier en fonction aussi des besoins du moment. " Notre patriotisme économique implique le soutien à tous les opérateurs nationaux à condition qu'ils respectent les règles et qu'ils n'aient pas des pratiques de concurrence déloyale. Les mesures les plus contraignantes seront aisément acceptées si elles sont appliquées à tous dans une totale transparence ", a fait savoir le Premier ministre.Cette tendance au nivellement de l'action, voire des responsabilités appelle à un fort renforcement des aptitudes collectives, le nivellement de la massification des approches et la modification ou la métamorphose dans le but d'éviter une dilution des responsabilités et des tâches, que tout le monde s'accorde aujourd'hui à déplorer. Pendant les périodes de haute croissance, d'embellie financière, c'était soutenable. Mais depuis le mois de juin 2014, la situation a changé. On ne pourra pas revenir au passé. On entre dans une phase où les rôles et les responsabilités sont plus clairement établis comme l'exige le Premier ministre pour assurer une sortie de crise durable et dont la dimension sociale est fondamentale et la peur liée au spectre du chômage, de l'inflation et du pouvoir d'achat. Dans cet esprit, M. Sellal a affirmé : " Les efforts de rationalisation seront ciblés et épargneront les couches défavorisées car nous sommes pour un Etat fort, régulateur d'une société libre dans ses initiatives et solidaires des plus faibles ". Il est question maintenant de faire apparaitre une économie au mérité après une évaluation sans complaisance de ses propres potentialités et de sa véritables consistance productive. Si, pour l'instant les conséquences concrètes de ces toutes nouvelles mesures annoncées par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal restent peu perceptibles, elles devraient avoir des répercussions de plus en plus importantes dans l'immédiat, y compris sur social. Dans le reste du système économique, l'innovation est battue en brèche au niveau de l'investissement avec le décloisonnement de la carte industrielle touchant l'ensemble des régions du territoire national et qui encourage une compétition loyale entre secteur public et privé, voire d'entrer directement dans le vie du sujet : une croissance durable à essence de création de richesses et d'emplois. Un facteur de génération économique qui sait dorénavant vers qui se tourner, où aller. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal plus que jamais perçant dans ses instructions et ses orientations a expliqué à tout un chacun quoi entreprendrez et comment s'y prendre. " Il ne s'agit pas de culpabiliser les concitoyens mais de travailler encore plus en ensemble pour améliorer nos facteurs de production et préserver ce modèle social en améliorant sa performance. Je prétends qu'il n'y a qu'une seule voie pour atteindre ces objectifs : la croissance et la foi dans le génie des Algériens, notamment les jeunes "".