Algérie

Longtemps abandonnées



Longtemps abandonnées
Les travaux concernent plusieurs rues et venelles.Les ruelles de la commune d'Alger-Centre sont en chantier depuis plusieurs jours. Longtemps délaissées, ces voies secondaires ont enfin eu droit à un peu d'intérêt de la part des autorités. Ainsi, au niveau des artères inférieures longeant la rue Larbi Ben M'hidi, des travaux de réfection des trottoirs ont été engagés. Il s'agit des rues Hassina Abdelkader, Omar Bencheikh, les Frères Khelladi et Khaled Khaldoun. Les travaux ont été achevés dans certains endroits et ils sont en cours dans d'autres.Ils consistent notamment à creuser, déblayer puis appliquer une couche de ciment avant d'opérer les finitions de très bonne qualité. Un peu plus loin, sur les voies menant au Cadix, des travaux similaires sont engagés au niveau des rues Adjudant Boubzari Mohamed et celle bordant le musée MaMa. L'autre partie de cette commune, transformée en chantier, ces derniers temps, n'est autre que la ruelle, voire les escaliers, menant de la rue Tanger vers le siège abritant la direction du tourisme. Lieu infect par excellence, ce passage, a-t-on constaté, bénéficie de travaux d'embellissement et de remise en état.Outre la réhabilitation qui touche les alentours, le fronton de cette administration publique, qui passe d'habitude inaperçue, sera doté d'une façade moderne, faite en aluminium. Un peu plus en bas, à côté du siège de la wilaya, une ruelle, plutôt perdue, a, à son tour, bénéficié d'un peu d'égard. Un espace vert y sera même aménagé pour rendre ce passage plus accueillant et convivial. Hormis ces actions visant à améliorer le cadre de vie du citoyen, faut-il rappeler que des travaux de réhabilitation et de confortement des bâtisses sont entamés depuis des mois.Bien qu'enregistrant un énorme retard en raison de la lente cadence des travaux, ces chantiers sont plus que nécessaires pour éviter l'effondrement et l'effritement du patrimoine urbain du centre de la capitale. D'ailleurs, beaucoup reste à faire sur ce plan. Malgré les moyens engagés, les budgets dégagés et les mesures prises, les principaux quartiers formant le c?ur de la capitale connaissent des actes de dégradation renseignant sur la persistance de l'incivisme, mais aussi de défaillances de gestion.Il est à citer, à titre d'exemple, le cas des odeurs nauséabondes qui se dégagent d'un peu partout malgré la mobilisation de camions-citernes qui procèdent à des nettoyages à grande eau tôt le matin. A la rue Tanger, quartier de commerces et de concentration de restaurants, on a effectué un nettoyage il y a quelques jours, mais les lieux sont tellement lugubres et dégradés, qu'il offre l'image d'un quartier éternellement sale et insalubre. D'après nombre de citoyens, il serait opportun de renforcer le travail de nettoiement afin de redonner à la capitale l'éclat qu'elle mérite. Les travaux d'aménagement urbains sont une opération tout à fait positive, mais qu'il faudrait faire suivre d'un travail dans le domaine de l'hygiène.


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