Algérie

« Loin des hommes » ouvre le bal



« Loin des hommes » ouvre le bal
L'association « A nous les écrans », organisatrice des journées, cinématographiques d'Alger est composée de jeunes réalisateurs et comédiens algériens. « Ces JCA sont aussi reliées à la jeunesse à travers leur vocation première, celle d'encourager les nouveaux talents du court métrage qui représentent les espoirs du cinéma algérien, de soutenir la création et la production du documentaire algérien et d'?uvrer à la formation et l'éclosion de jeunes talents dans l'écriture du scénario. Le ministère de la culture a toujours soutenu cette manifestation avec enthousiasme. La jeune manifestation cinématographique a grandi et a pris de la hauteur, grâce à l'engagement et à la détermination de son président et cinéaste, Salim Aggar » a affirmé la ministre de la Culture. De son côté, Salim Aggar a estimé que « nous continuons à encourager le court métrage algérien à travers la compétition, mais aussi à travers le concours national du scénario que nous organisons chaque année. D'ailleurs, à chaque fois qu'un lauréat décroche un prix du scénario, il revient l'année suivante avec un court métrage en compétition. Nous sommes convaincus qu'ainsi sortiront les talents cinématographiques algériens de demain. » Au programme, plus d'une trentaine de films venus de quatorze pays. Les JCA offrent l'occasion d'inscrire une démarche de dialogue interculturel entre les créateurs venus d'horizons différents, d'installer l'échange et le partenariat entre les cinéastes algériens et les créateurs d'ailleurs. Les JCA ont aussi l'ambition de devenir un creuset de nouvelles images et de belles créations dans un vaste mouvement de rencontre entre les mondes culturels. Au lendemain de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, je ne peux terminer sans évoquer le souvenir de nos martyrs, de ceux qui ont donné leurs vies pour nous donner une patrie, et sans lesquels tout cela ne serait pas possible. J'ai aussi une pensée émue à ceux qui, dans les maquis, la caméra à la main, ont fait faire à notre cinéma ces premiers pas et lui ont donné ses premières lettres de noblesse.« Loin des hommes », présenté en avant-première, est un « road-movie » qui raconte les pérégrinations de deux hommes, Daru (instituteur français) et Mohamed (un paysan accusé du meurtre de son cousin). Alors que la révolution algérienne éclate dans la vallée, ces deux hommes, Daru et Mohamed, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l'Atlas algérien. Au fil du temps, les deux hommes se sont liés d'amitié. Daru doit escorter Mohamed et lui permettre de changer le courant de sa vie. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté. Avec un regard incisif et limpide, David Oelhoffen nous livre sa perception de la vie, avec des souvenirs vivants, tangibles. Il nous parle d'espoir... Il évoque son film avec un frémissement propre aux grands cinéastes. En homme de réflexion, en libre penseur, il exhorte au bonheur, à l'espoir de vivre ou encore de survivre.




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