Loïc Le Pichou. DG de Cetelem Algérie
« Le crédit impayé est dû aux accidents de la vie » Le directeur général de Cetelem Algérie, Loïc Le Pichou, dresse un bilan des plus positifs de l?installation de son établissement spécialisé dans le crédit à la consommation en Algérie. « Nous avons démarré notre activité au début de l?année 2006, et avec la commercialisation des crédits depuis 1 an. Nous avons atteint et même dépassé les objectifs du point de vue qualitatif et quantitatif. Nous avons réussi à maintenir un niveau de service de qualité pour nos clients finaux et partenaires. » Cetelem Algérie a financé jusqu?à ce jour 25 000 crédits répartis à parts égales entre le crédit automobile et le crédit à la consommation englobant les produits électroménagers, l?achat de meubles et produits informatiques. Avec un niveau d?impayé jugé très faible, soit seulement 2%, Loïc Le Pichou estime que le marché algérien n?est pas encore à inscrire sur le tableau du surendettement. Il estime que même s?il existe peu de données sur le comportement du marché, l?encourt du crédit peut être un indicateur qui permet de se comparer à d?autres marchés. « Le total donc des crédits accordés et adaptés aux ménages suivant leurs revenus est de 2 à3%, alors que ce même indicateur sur les pays les plus matures est de 13% en Espagne et de 20% en Grande-Bretagne. Cela veut dire qu?il y a en Algérie très peu d?endettement des ménages. Il est faible par rapport aux capacités d?emprunt et de remboursement », dira M. Le Pichou. Concernant l?information sur le client et comment prévenir le surendettement, le responsable de Cetelem affirme : « Nous faisons le tour avec le client de l?ensemble de sa situation socioprofessionnelle, familiale et budgétaire. Nous le questionnons sur ses revenus, ses charges mobilières, locataires, s?il a d?autres emprunts, en lui demandant des justificatifs permettant d?étayer et de valider ses réponses », précise Loïc Le Pichou, qui estime que ces informations permettent de juger si la charge d?emprunt va être raisonnable par rapport au budget du client. Interrogé sur les cas d?impayés, le même responsable renvoie les raisons principales aux « accidents de la vie ». « On a beau faire toutes les études possibles, il peut arriver que six mois après, cette situation n?est plus valable. Comme par exemple, le client qui se retrouve au chômage est victime d?une maladie, il a un besoin urgent de faire d?autres dépenses. Enfin, toutes les raisons qui peuvent déséquilibrer temporairement son budget ». Le taux d?intérêt appliqué par les banques dans le financement des crédits à la consommation oscillant entre 6,5 et 9% est jugé trop élevé, sauf par les banquiers qui estiment qu?il est juste et équilibré. Pour Loïc Le Pichou, la notion de taux d?intérêt est importante, mais est à relativiser avec le montant de l?achat et la durée de remboursement. L?évaluation du marché se dirige vers plus d?offres et plus d?ouverture, probablement même proposer un crédit pour acheter plusieurs biens. Peut-être qu?avec la concurrence, il pourrait y avoir des prix plus intéressants. D?ailleurs, en termes d?offre, Cetelem compte introduire l?offre par Internet : « Nous travaillons au lancement cette année de nos offres de crédit par Internet. »
bonjour,
On se croyait que nous faisons face à une banque serieuse et credible malhereusement c'est pire..., Lorsque une banque de telle envergure pénalise (2000DA) ces clients pour un retard de versement qui est du à la greve générale des postiers en algerie.
Malgré qu'on a sensibilisé le service commerciale et rien n'a été fait à ce jour.
Enfin, je pense comme parmi d'autres clients que c'est mon dernier crédit a Cetelem.
salutations
tw msn - cadre - annaba, Algérie
22/11/2011 - 22457
tw msn - cadre - annaba, Algérie
22/11/2011 - 22457
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Posté Le : 09/05/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadjia Bouaricha
Source : www.elwatan.com