Loi sur les partis politiques : le FLN et le RND saluent le texte, le MSP non satisfait

ALGER - Le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) ont salué le projet de loi sur les partis politiques soumis mardi au vote de l'Assemblée populaire nationale (APN), alors que le Mouvement pour la société de la Paix (MSP) s'est dit "non satisfait" par les amendements de la commission juridique.
Le FLN, le RND et le MSP sont membres de l'Alliance présidentielle et constituent la majorité à l'assemblée.
Le député du parti du FLN, Abdelhamid Si Afif, a qualifié le projet de loi d'"importante avancée" dans la pratique politique, soulignant que sa formation est pour un "Etat fort et neutre, ne s'ingérant pas dans les activités des partis qui activent dans le cadre de la loi".
Un autre député FLN, Said Bouhadja, a estimé que cette loi "répond profondément aux aspirations de la majorité des parlementaires", relevant une "flexibilité" dans les procédures de création des partis politiques, élaborées conformément à la Constitution.
Le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, a salué lui aussi le projet de loi sur les partis, qu'il considère comme un "axe fondamental" des réformes initiées par le président de la République.
Il a noté que ce projet de loi, "plus précis", est venu pour "enrichir la scène politique à travers l'agrément de nouveaux partis".
Toutefois, le député et président du conseil consultatif du MSP, Abderrahmane Saïdi, a exprimé la "non satisfaction" de son parti de la façon dont ont été examinés par la commission juridique de l'APN les amendements proposés.
"Nous ne sommes pas satisfaits du travail fait par la commission juridique", a-t-il affirmé, appelant à "prendre en considération" les amendements présentés par les partis non majoritaires au sein de l'APN.
"La logique de la majorité ne devrait pas toujours prévaloir, surtout lorsqu'il s'agit d'un projet aussi important que la loi sur les partis politiques", a-t-il dit.
La séance de vote sur le projet de loi sur les partis politiques se poursuit en l'absence des députés du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).