Algérie

LOI SUR LA CONCESSION DU FONCIER AGRICOLE ET LE PARTENARIAT


Lors de la clôture de la 4e édition du Salon de l'agriculture des la wilaya de Aïn-Defla, qui s'est tenu du 13 au 16 décembre et qui a vu la participation d'une soixantaine d'exposants locaux et d'autres venus même de la lointaine capitale des Zibans, le ministre de l'Agriculture, Abdelkader Bouazgui, en réponse à une question sur la loi-cadre 10/03 portant sur le transfert de jouissance sur la concession du foncier agricole et plus particulièrement sur les textes d'application de ses modalités en matière de partenariat, dira : «Ça y est, c'est fait, le texte sera promulgué sous huitaine.» Et d'ajouter : «La participation du partenaire peut aller jusqu'à concurrence de 99% et 1% pour le bénéficiaire de la concession.»Avant la clôture du salon, le ministre a assisté à un défilé digne des fêtes des 1er Mai des années 1970, un défilé de machines agricoles, tracteurs et moissonneuses-batteuses et autres semoirs et faucheuses, des camions exhibant des vaches laitières locales et des équipes de cavaliers de fantasia qui ont salué la délégation officielle avec chacune des équipes une salve de baroud.
C'est dans la salle de conférences de la Maison de la culture que le ministre a prononcé un long discours au cours duquel il a dressé le bilan, qu'il a qualifié de très positif, de la situation de l'agriculture dans la wilaya de Aïn-Defla mais aussi en rappelant les grandes étapes du renouveau de l'agriculture et les grandes décisions politiques prises en 2 000 avec le PNDA et lors des Assises de l'agriculture de Biskra en 2009 sous la présidence du président de la République.
A propos de la situation de l'agriculture dans la wilaya de Aïn-Defla, il a rappelé qu'en 2002, la production agricole était estimée à 29 milliards de dinars et qu'aujourd'hui, elle est estimée à 145 milliards de dinars. «Un essor considérable, certes, mais qui l'aurait pensé à cette époque-là '» devait-il s'interroger en ajoutant : «Cela a été rendu possible grâce au soutien et des investissements directs (soutiens financiers aux producteurs) et indirects (les infrastructures de base : pistes, routes, corrections torrentielles, barrages, forages, soutiens pour les intrants) consentis par l'Etat, mais grâce aussi au savoir-faire des producteurs, le faire-valoir de leur expérience.» Cependant, il ne faut pas tomber dans le complexe de suffisance et se dire ça y est, nous pouvons dormir sur nos lauriers même si Aïn-Defla se place à la deuxième place nationale dans la production de la pomme de terre après El-Oued, à la quatrième dans le domaine de la production de viandes blanches, la sixième dans la production de tomate industrielle et la neuvième pour les légumineuses.
Il rappelle à ce sujet que Aïn-Defla est une wilaya à vocation agricole par excellence certes, mais avec ses potentialités que d'autres wilayas ne possèdent pas, à savoir 5 barrages, des milliers de forages, des milliers de kilomètres de routes et de pistes ouvertes, des dizaines et des dizaines de milliers d'hectares de terres parmi les plus fertiles, Aïn-Defla est capable de faire bien plus et pas seulement 145 milliards de production agricole mais pourquoi pas 250 milliards '»
Cependant, il pose certains préalables : «Un plan d'organisation et de réorganisation à mettre en place dès le premier trimestre 2018, la définition d'objectifs clairs et précis, l'établissement d'une feuille de route où tous les secteurs devront s'impliquer et des efforts à fournir par tout un chacun, quels que soient son rang et sa fonction.»
La site du programme de la visite de travail a concerné l'inspection du chantier de reboisement des zones forestières touchées par les incendies de l'été dernier, et où un programme d'indemnisation est en cours d'exécution avec l'octroi de 13 600 plants d'oliviers et 42 ruches.
Par la suite, le ministre, accompagné du wali et du P/APW, s'est rendu à Bourached où bientôt s'ouvrira l'important marché de gros de fruits et légumes destiné à réguler le commerce de produits agricole de 5 wilayas, soit une population de plus de 5 millions d'habitants et dont l'ouverture est prévue le premier semestre de l'année 2018.
A Bir-Ould-Khelifa, la délégation ministérielle s'est rendue au niveau de la ferme pilote Bessami où, dans le cadre d'un partenariat avec le groupe Belaïnine, on procède à la culture de la pomme de terre sur une superficie de 211 ha. Toujours à Bir-Ould-Khelifa, dans la daïra de Bordj-Emir-Khaled, le ministre a procédé à la pose de la première pierre d'un important complexe de production d'œufs, fruit d'un projet d'un investissement privé.
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