Algérie

Loi de finances: Les critiques des entrepreneurs



Plus d'une centaine de participants étaient au rendez-vous de la rencontre organisée, mercredi en fin d'après-midi par le club des entrepreneurs et investisseurs du grand constantinois (CEIGC), rencontre à laquelle ont assisté le directeur des impôts de la wilaya et son collaborateur chargé du contentieux, qui ont parlé de la loi de finances complémentaire 2009 et de la loi de finances 2010 lors d'une conférence qui a suscité un vif débat. Les opérateurs économiques, notamment de jeunes entrepreneurs venus sur la scène par l'intermédiaire du dispositif Ansej, ont demandé des éclaircissements concernant ces lois et des orientations pratiques dans le cadre des nouvelles dispositions sur le contentieux.

 Les chefs d'entreprises ont souhaité par exemple, que les décideurs évitent des les mettre dans des situations embarrassantes. «Pendant les vacances d'été, dira un entrepreneur, cette loi est fignolée sans qu'on soit informés et cela nous crée beaucoup de blocage et des retards économiques allant jusqu'à quatre mois». La seconde critique des opérateurs a porté sur la loi de finances elle-même. Tout en reconnaissant que celle-ci présente des avantages fiscaux certains pour l'entrepreneur, ils auraient souhaité que ses dispositions soient auparavant discutées avec le corps patronal. Il en est ainsi de la disposition obligeant les entrepreneurs à avoir 100 employés pour prétendre bénéficier des avantages fiscaux. «Cela ne va pas encourager l'investissement», ont-ils estimé.

 Le débat s'est focalisé aussi sur le système parafiscal considéré encore comme «lourd» en Algérie ( 26 % de charges parafiscales par employé pour le patron payées tous les mois) et les entrepreneurs ont, là aussi, souhaité un allégement pour créer plus d'emplois. Le secteur bancaire a eu également sa part de critiques car les opérateurs économiques lui ont reproché son taux d'intérêt trop fort, en signalant que ce taux d'intérêt est souvent associé à des agios pouvant aller jusqu'à 10 % en cas de retard dans le paiement.




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