Algérie

Logements AADL Le problème des charges de nouveau sur le tapis



La gestion des sites AADL est devenue un véritable casse-tête chinois. Comme la construction des tours est récente en Algérie, leur entretien a généré d?énormes problèmes dus, essentiellement, au manque de ressources financières pour le payement des charges. L?ampleur des prestations de services demandées au niveau de ces cités (nettoyage, gardiennage et réparation d?ascenseurs) et le coût de ces services dépassant le budget prévu a créé la polémique et mis les locataires et le promoteur en conflit. Qui doit payer les charges supplémentaires se demandent la majorité des résidents qui refusent de mettre la main à la poche pour des frais en plus.Quelle solution préconiser, alors, pour la préservation de ces habitations et leur donner, ainsi, une durée de vie plus longue sachant que vers la fin de l?année 2007 plus de 10.000 logements de type location vente seront réceptionnés au niveau national dont 5.000 à Alger ? Avec la réception de ces projets, l?AADL aura achevé le programme de 2001 qui compte 35.000 logements sur tout le territoire national.Il est clair que construire de nouvelles cités sans assurer les moyens de leur entretien conduit automatiquement à une dégradation précoce de tous ces immeubles montés en hauteur.C?est ce qui a poussé le ministère de l?Habitat à remettre le dossier de la gestion de ces sites sur le tapis, deux ans après les premières distributions des logements AADL. De plus, les réclamations des locataires sont de plus en plus nombreuses ces jours-ci. Le but est d?étudier, de nouveau, la question et essayer de résoudre le problème. Première action prévue dans ce sens est l?organisation d?ici la fin du mois en cours des ateliers de travail, regroupant des cadres du secteur de l?Habitat pour traiter le problème financier qui se pose. C?est ce qui ressort de la visite d?inspection du ministre de l?Habitat, M. Noureddine Moussa, effectuée, jeudi, dans la wilaya d?Alger.Intervenant à l?issue de cette tournée, le premier responsable du secteur, cité par l?APS, a soutenu l?idée d?organiser ce genre d?ateliers et a suggéré de faire appel à tous les spécialistes pour réfléchir à une meilleure gestion de ces sites.«L?emploi de femmes de ménage et de gardiens d?immeubles, l?entretien et la réparation des ascenseurs» ont été les problèmes soulevés devant le ministre. Pour la dernière prestation, la marge de manoeuvre est étroite. Le coût des frais de réparation des pannes d?ascenseurs, dus à l?utilisation abusive de ces appareils est souvent supérieure à l?envelopper financière dégagée initialement. Bien que la majorité de ces frais soient remboursés par l?assureur, la fréquence des pannes et les temps d?immobilisation des appareils avant réparation engendrent l?impatience et la récrimination des résidents, relèvent les services de l?AADL, selon l?APS. En conséquence, un déséquilibre entre les moyens et l?ampleur de la tâche amène à des prestations en deçà du nécessaire et des réclamations incessantes. Pour parer à ces problèmes financiers, l?AADL préconise un prélèvement des ressources d?une rubrique (prestation) vers une autre sans avoir recours à une contribution supplémentaire du résident ou bien l?externalisation des prestations de service.En plus du problème de la gestion des cités AADL, la visite du ministre au niveau de cinq sites de l?AADL dans la wilaya d?Alger a aussi mis à nu les retards accusés dans la réalisation de ces projets dont la fin des travaux est prévue pour la fin de l?année en cours. Il s?agit des projets de Birtouta (766 logements), de Douera (1046 logements), de Baba Hassan (1.104 logements), de la Concorde (230 logements) et enfin le projet de Gué de Constantine (898 logements).Ces retards ont été justifiés par la lenteur dans la réalisation des travaux de la menuiserie, le suivi des VRD et l?absence d?infrastructures routières.Pour le site de Douera dont les travaux ont démarré en 2003, M. Moussa a demandé aux responsables du projet, l?entreprise chinoise SCEC, des explications sur les raisons des retards que connaît ce chantier. Selon eux, «le retard est dû aux problèmes internes à l?entreprise et au fait que c?est leur seul site en Algérie à être géré par leur société-mère basée en Chine». Pour faire avancer le chantier, la société chinoise a demandé un renforcement de l?effectif comptant 200 travailleurs seulement. Concernant les retards, le ministre a donné des instructions au maître d?ouvrage pour l?application des pénalités nécessaires si cette entreprise ne tient pas ses engagements. Quant au manque de qualification pour le suivi des travaux de VRD, M. Moussa a suggéré aux responsables de l?AADL la création d?une structure pour former des spécialistes dans ce domaine.


assesseur en panne ca fait mois escalier très salle pas de femme de ménage personne ne fait son travail il prennent les charges pour rien
barik amina - agent sonatach - douira, Algérie

11/02/2019 - 396540

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)