Depuis le début de l'année à ce jour, ce sont 1 641 logements sociaux qui ont été attribués dans 20 communes de la wilaya qui en compte 36. En dehors de quelques-unes qui se comptent sur les doigts d'une main, toutes les distributions ont été suivies de contestations et de recours introduits auprès de la commission de wilaya prévue à cet effet par la réglementation en vigueur.
Ladite commission, présidée par le chef de l'exécutif de la wilaya, a enregistré 3 055 recours. L'examen de ces derniers a donné lieu à la validation de 1 464 attributions, jugées légitimes, 12 attributions sous conditions telles que l'abandon de l'habitat occupé qui devra être rasé pour ne pas donner lieu à la création d'un nouveau centre de transit, 40 attributions assujetties de réserves telles qu'un complément d'enquête ou la présentation de certaines pièces justificatives, et enfin l'annulation des listes affichées dans les APC des bénéficiaires dont 125 noms de demandeurs mis à l'index lors des recours et dont la commission a établi, après étude et de nouvelles enquêtes, qu'ils n'ouvraient pas droit, pour différentes raisons, dont la fourniture de faux documents, d'usage de subterfuges ou de demandeurs ayant déjà bénéficié de logements, d'aides financières de l'Etat ou de lots de terrains. Cependant, il a été décidé que les bénéficiaires, dont les dossiers ne présentent aucune réserve pourront récupérer leur arrêté de location et les clefs des logements qui leur ont été attribués dès dimanche 2 octobre. A ce sujet lors de la conférence de presse donnée jeudi dernier, le wali, s'est engagé à entamer des poursuites judiciaires contre les auteurs des fausses déclarations. Au programme, figure la réception de 1 000 logements sociaux d'ici à la fin de l'année, la réalisation de 1 000 autres unités lancées et 1 500 logements dont l'étude de faisabilité a été achevée. Par ailleurs, le chef de l'exécutif indique que la wilaya vient de bénéficier d'un programme de logements sociaux de 22 762 unités, et que chaque commune bénéficiera au moins d'une centaine de logements pour combler l'important déficit accumulé depuis des années. Viennent en tête, dans la répartition de ce programme les communes où la population est la plus dense et la demande très importante, comme Khemis Miliana où seront implantés 3 850 logements dont la réalisation de 400 unités qui viennent d'être lancées, Aïn Defla le cheflieu de wilaya beneficie d'un programme de 3 290 logements de ce type, El Attaf 2 100 unités et autres El Abadia qui bénéficie d'un programme de 1400 logements et Miliana de 1 390 logements. «Les programmes de construction de logements étaient bloqués par le manque d'assiettes mais nous avons obtenu ce vaste programme parce que nous avons pu avaliser l'extension des plans de développement et d'aménagement urbain au niveau de la majorité des communes, soit un gain de terrains à bâtir conséquent », a déclaré le chef de l'exécutif lors de cette conférence. Il a été aussi question du recasement des familles, dont 32 à Khemis Miliana, qui vivent dans des conditions très précaires, dans des habitats menaçant ruine. «Ces habitats seront détruits, si les propriétaires ne procédent pas à leur réhabilitation, et en aucun cas ils ne pourront être reloués en l'état», assure le wali. Il en va de même pour 2 des 6 occupants des logements sis à zone industrielle de Aïn Defla ; l'enquête ayant révélé que les 4 autres avaient déjà bénéficié de logements, certains même plus d'une fois, ils sont donc radiés de la liste des familles à recaser. S'agissant du logement social participatif, il a été précisé que les sites de leur implantation ne se feront plus au hasard mais devront répondre à une demande confirmée. «Fini de construire des logements de ce type qui ne seront pas vendus parce que mal situés», a-t-il été déclaré. Pour ce qui est de l'aide de l'Etat pour le logement dans l'espace rural, on indique que 9 900 aides ont été octroyées. A l'avenir, leur implantation est prévue sous forme d'habitats groupés proches des lieux où certaines commodités existent déjà telles que l'AEP, l'assainissement, l'électricité, les écoles, les chemins d'accès… On ajoute qu'à l'avenir, toute réalisation de logements comportera simultanément la réalisation de tous les équipements publics nécessaires. «Finies les cités-dortoirs », a-t-il été affirmé. La wilaya de Aïn Defla a accumulé au fil des années un retard considérable dans la réalisation des logements sociaux notamment. On précise que cela était dû au manque d'assiettes pour recevoir des programmes de construction eu égard aux restrictions foncières. Depuis peu dans la majorité des communes, il a été procédé à l'extension des plans de développement et d'aménagement urbains (PDAU) qui ouvrent la porte maintenant à une relance de la construction pour résorber la crise de logement. De ce fait et à titre d'exemple, Aïn Defla, à elle seule, disposera ainsi d'un gain foncier estimé à 170 ha. Cette extension des PDAU vient de permettre à la wilaya de bénéficier d'un important programme de réalisation de logements comprenant 22 732 unités, dont la répartition s'étendra aux 36 communes. Le critère démographique et de densité de la population des communes a servi de base pour l'établissement des quotas. Ainsi, pour la commune la plus peuplée de la wilaya où le déficit constaté est le plus important, un programme de réalisation de 3 850 logements a été retenu, dont la construction de 400 unités a déjà été lancée. Aïn Defla, le chef-lieu de la wilaya bénéfice d'un quota de 3 290 unités, El Attaf 2 100, El Abadia 1 400, Miliana 1 390 pour ne citer que ces communes. Le quota le moins important a été attribué à la commune de Birbouche (daïra de Djendel). Pour l'heure, on indique que 1 000 logements seront réceptionnés avant la fin décembre. La construction de ces 1 000 logements a été lancée et l'étude de faisabilité pour la réalisation de 1 500 logements a été achevée. Ces 3 500 logements à court terme, estime-t-on, permettront, dans une certaine mesure, d'atténuer la tension considérable qui pèse sur la demande de logements sociaux dans la wilaya de Aïn Defla. S'agissant du logement social participatif, on indique que la réalisation des programmes à l'avenir devra répondre à des critères objectifs, notamment les instructions fermes pour éviter la mise sur le marché de logements qui ne seront vendus pour leur coût ou leur emplacement non judicieux. Ce qui impliquera qu'ils seront boudés par les demandeurs. Il a été question aussi d'aides au logement rural. On indique que dans ce cadre, 9 900 aides ont été octroyées. Toujours pour ce qui est de l'habitat rural, on prévoit l'habitat groupé mais à proximité d'entités existantes dotées de certains équipements tels que l'école, l'AEP, l'assainissement, l'électricité…
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Posté Le : 02/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim O
Source : www.lesoirdalgerie.com