LOGEMENTS

Une première pour le secteur qui a réussi à réduire le délai de lancement des projets d'une année à trois mois. C'est ce qu'a déclaré, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «L'avancement de l'opération d'aménagement du foncier pour les programmes de logements publics a permis de réduire le délai de lancement des projets d'une année à trois mois», explique M. Noureddine Moussa, ce jeudi, lors d'une rencontre avec les directeurs de l'Urbanisme et de la Construction (DUC) des différentes wilayas, tenue à Alger. Lancé en un temps «record», le projet de 132 000 logements compte 61 000 logements locatifs, 54 000 logements ruraux ainsi que des logements promotionnels. S'agissant des logements ruraux, le ministre précise que près Un projet de 132 000 logements a été lancé, durant le premier trimestre 2012. de 420 000 logements ruraux ont été réalisés dans le cadre du plan quinquennal (2005-2009) et 900 000 autres devront être livrés dans le cadre du plan quinquennal (2010- 2014). Toutefois, poursuit-il, un projet de 60 000 logements ruraux est inscrit et sera lancé en 2012. A une question relative au manque de la main-d'œuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment, le ministre reconnait que ce problème est «réel». «Certes, nous n'avons pas suffisamment de main-d'œuvre qualifiée mais c'est une donnée qui n'est pas spécifique à l'Algérie. Beaucoup de pays y travaillent avec», souligne-t-il, avant d'assurer que ce problème n'influe pas sur les délais de réalisation des projets. Toutefois, il impute cette défaillance à la «désaffection» des centres de formation professionnelle vis-à-vis des métiers du bâtiment. «Très peu de jeunes optent pour des formations professionnelles dans ces métiers», dit-il. Quant au recours aux entreprises étrangères, Noureddine Moussa a indiqué que le volume des projets et le manque d'entreprises algériennes qualifiées nécessitent ce choix. «Nous n'avons pas de sociétés algériennes capables de gérer et de réaliser des projets de cette envergure d'où la nécessité de faire appel aux entreprises étrangères», explique-t-il encore.