Algérie

Logement social participatif à Souk Ahras



Des postulants en colère Avec moins de prérogatives que celles léguées dans le temps, l?OPGI fait encore des mécontents. Dans l?une de nos éditions précédentes, nous avions rapporté les doléances des postulants aux 79 logements sociaux participatifs qui ont dénoncé les atermoiements accompagnant jusqu?à ce jour leur réalisation. Le projet lancé en 2000 n?a pu être concrétisé dans les délais impartis, et un apport personnel de 500 000 DA a été exigé en sus des 700 000 payés antérieurement par les postulants. Approché par nos soins une première fois, le directeur a déclaré : « Nous avons atteint une étape avancée dans le LSP et réussi à assainir les situations financières de nos partenaires immédiats, notamment les promoteurs. C?est une preuve de bonne gestion et de bon sens. S?agissant du prix du logement LSP, nous devons informer les citoyens que nous nous alignons au coût réel. L?absence d?entreprises performantes et qualifiées et l?existence des groupes déstabilisateurs sont nos principales entraves ». Deux mois après cette déclaration, la situation n?a pas changé d?un iota, et les postulants redoublent d?efforts pour faire valoir leurs droits avec, cette fois-ci, un argument de plus : un employé de l?office, initialement inscrit sur le même liste, a été récemment transféré dans celle des 36 villas. Pour rappel, ce projet a été lancé en 2004 et réalisé dans un délai record, comparé à celui des 79 unités, ont-ils précisé. Les postulants au LSP ne sont pas les seuls à fustiger le staff dirigeant de l?OPGI ; la gestion du personnel est l?autre volet qui fait, depuis peu, l?objet de critiques de la part des employés de l?office. Deux autres correspondances adressées à El Watan font état d?anomalies dans le recrutement et les promotions. Il s?agit, entre autres, de promotions internes « ne tenant compte ni des compétences ni des profils », de recrutement des retraités, de personnes en fin de carrière et d?un nombre impressionnant de gardiens. Les sanctions abusives et les rétrogradations sont d?autres griefs retenus contre des responsables de seconde zone, à l?origine de la dégradation des rapports de l?administration avec les employés intègres de l?office, d?après les déclarations des contestataires, rédacteurs de la correspondance précitée, lesquels se demandent également si une commission de discipline composée de contractuels est reconnue du point de vue légal. Voulant surtout établir une relation de cause à effet entre les lacunes existantes dans la gestion du dossier des logements sociaux participatifs et autres, et le climat de discorde qui persiste au sein de l?office à cause d?un tout-puissant noyau décideur, ces mêmes employés contestent d?autres mesures et se disent lésés par rapport à d?autres employés de l?office, qu?ils qualifient de « privilégiés ».A trois reprises nous avons vainement tenté de prendre attache avec le directeur de l?OPGI : il était soit « absent », soit « occupé ».


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