Depuis la livraison de leurs appartements à la cité des 160 logements, certains bénéficiaires du système AADL ne cachent pas leur déception. Par plusieurs correspondances étalées entre les mois de juin et de décembre, dont des copies nous ont été remises, ces locataires ne sont pas du tout satisfaits de la façon dont leur doléances sont traitées par leur partenaire. D?où cette cascade de lettres en l?espace de six mois, par lesquelles des contrefaçons sont signalées. C?est ainsi que les locataires des blocs 5 et 6 soulignent la détérioration du réseau d?évacuation des eaux usées, l?endommagement des minuteries d?éclairage et l?incursion de l?eau dans les colonnes de l?ascenseur. Cette eau proviendrait, selon leurs affirmations, de la bâche d?eau et des pluies, ce qui aurait causé des désagréments par l?arrêt de l?ascenseur du bloc 6. Une première intervention des agents de l?AADL aurait aggravé le phénomène, ce qui motivera le recours à un courrier plus incisif, par lequel les concernés menaceront l?agence de suspendre tout simplement et de manière unilatérale le payement des charges mensuelles. Ils justifient cette ultime solution par le fait que l?entretien périodique de la bâche d?eau et des parties communes de l?immeuble ne soit plus assuré, malgré le payement de la contrepartie. Face à cette situation des plus fâcheuses, les contestataires viennent d?envoyer une lettre au wali de Mostaganem par laquelle, ils rappellent leurs différentes requêtes adressées « sans suite » à l?agence locale de l?AADL ; ajoutant que la cité, suite à une réparation inadéquate du réseau d?alimentation en eau potable, ne serait plus alimentée de manière régulière, ce qui obligerait certains locataires à recourir à l?achat d?eau potable. Par ailleurs, lors de notre visite du site, nous avons constaté, de visu, certaines déformations au niveau des trottoirs ainsi que la présence de véritables crevasses, provoquées lors des travaux de réparation des conduites d?eau. L?un des locataires insistera pour nous montrer les imperfections au niveau des balcons de certains immeubles. Soulignant que l?AADl leur airait intimé l?ordre de ne pas effectuer d?aménagements, y compris pour la mise en place de grillages qui seraient à même de prévenir toute chute d?enfant. Pourtant, sur l?un des immeubles de la cité, le constructeur aura procédé à la pose d?un muret de sécurité que l?on ne retrouve plus sur d?autres bâtiments.
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Posté Le : 26/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Tlemçani
Source : www.elwatan.com