Locaux à usage professionnel à Ain Temouchent : 2.275 sur un programme de 2.800 réalisés et distribués

Sur un total de 2.800 locaux à usage professionnel inscrits dans le cadre du programme «100 locaux par commune», 2.275 ont été réalisés à travers la wilaya d'Ain Temouchent et attribués à leurs bénéficiaires, a-t-on appris auprès de la wilaya. La dernière tranche, portant sur 525 locaux, est en cours de réalisation et sera attribuée dès son achèvement aux jeunes bénéficiaires des différents dispositifs d'emploi, a-t-on ajouté. La dernière opération d'attribution de 88 locaux à usage professionnel au profit de jeunes promoteurs s'est déroulée à Beni Saf, a-t-on encore indiqué. Ce programme a connu à ses débuts une réticence des bénéficiaires en raison de problèmes d'indisponibilité de réseaux d'électricité, d'eau et d'assainissement au niveau des locaux et l'étroitesse de ces espaces pour certaines activités. La prise en charge par les autorités locales de ces préoccupations a redynamisé cette opération, a-t-on rappelé. Une amélioration a été relevée dans le domaine de l'exploitation de ces espaces au niveau de la wilaya d'Aïn Temouchent, où en 2010 seuls 117 locaux étaient exploités sur un total de 1.008 contre 472 unités en 2011, sur 1.884 locaux attribués, grâce au travail de proximité effectué par la commission de wilaya mise sur pied pour redynamiser l'exploitation de ces locaux, a-t-on ajouté. Composée de représentants des différents dispositifs d'emploi (ANSEJ, ANGEM et CNAC), du Registre de commerce, des Domaines et de la Chambre d'artisanat, cette commission est présidée par la direction de l'industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement. L'amélioration de l'environnement immédiat des locaux et l'implantation réfléchie des métiers par spécificité ont été demandées par le wali lors de différentes sorties. Il a été relevé, dans ce cadre, l'accès difficile à certains locaux, tant par l'exploitant que par les clients. A signaler que des constats ont fait ressortir «un désintéressement des jeunes», notamment au niveau des communes éloignées où les locaux ne peuvent être rentabilisés. Par contre, les chefs-lieux de daïras d'Aïn Témouchent, Beni Saf et Hammam Bouhadjar connaissent «une forte demande en la matière», a-t-on affirmé.