LNF - Pressions terribles sur Ali Malek

Quand la crédibilité de la LNF est contestée ! Depuis quelque temps, le président de la Ligue nationale de football se retrouve dans une situation, pour le moins embarrassante. Et pour cause, il fait l’objet de multiples critiques de la part de certains présidents de clubs et autres acteurs de la scène footballistique algérienne. Ces derniers sont allés jusqu’à remettre en cause la crédibilité de la LNF.A l’origine de tous ces conflits qui ont tendance à s’accroître au fur et à mesure que la compétition nationale tire à sa fin, un seul point domine, à savoir la programmation. En échouant à imposer sa loi dés le départ, Ali Malek est en train, tout simplement, d’en subir les conséquences. Il y a quelques jours, le président de l’ASO, Abdelkrim Medouar, est monté au créneau pour fustiger son homologue de la LNF. Une attaque qui lui a valu une suspension d’une année. Cette sévère sanction n’est pas faite pourtant pour dissuader les autres acteurs de la scène footballistique nationale. Pour preuve, c’est au tour des dirigeants du MCA de lui emboîter le pas. Pis encore, les Mouloudéens algérois n’hésitent pas à défier Ali Malek en annonçant clairement qu’ils ne vont pas donner la réplique à leurs voisins de l’USMA à la date fixée par l’instance de Ali Malek, à savoir le 8 Mars prochain. Cette montée au créneau des responsables des «Verts et Rouges» fait suite au changement de la programmation de cette rencontre, puisque celle-ci était prévue initialement pour cette soirée. En attendant de connaître l’issue de ce bras de fer, il n’est pas à écarter que d’autres conflits du même genre vont éclater dans les prochains jours. Au train où vont les choses, la programmation est devenue un enjeu capital et il sera très difficile à Ali Malek et ses collaborateurs au niveau de la LNF de satisfaire tout le monde. Tout cela a fait dire, par exemple, à l’entraîneur Noureddine Sâadi, que depuis le départ de Mohamed Mecherara de la présidence de la LNF, cette dernière continue de collectionner les échecs. Et quand on sait que le président de la LNF n’est même pas reconnu par le MJS, qui continue, par le biais de son premier responsable lui-même, de contester la légitimité de son élection, on est en droit de présager des lendemains encore difficiles pour Ali Malek. En fait, ceux qui n’hésitent pas à le descendre en flammes parmi les dirigeants de clubs, sont encouragés, en quelque sorte, par la position des pouvoirs publics envers la LNF. La tension devrait gagner du terrain dans les prochains jours, et tout le monde aura un œil attentif envers Ali Malek pour savoir si ce dernier sera capable de faire face à toute cette énorme pression.