LNF - Mechrara ne sera pas candidat à la présidence

Vers un duel Ali Malek - Khlaïfia L’ex-président de la LNF, Mohamed Mechrara, fait l’objet, depuis quelque temps, d’un forcing de la part de nombreux acteurs de la scène footbalistique algérienne, pour se porter candidat en prévision de l’assemblée générale élective qui aura lieu après le mois de Ramadan. Seulement, tout ce beau monde doit déchanter en apprenant que l’intéressé n’est pas près de reprendre son poste à la tête de la structure chargée de la gestion des deux championnats de D1 et D2. Une position, somme toute, attendue, connaissant l’homme qui n’a jamais accepté de verser dans le bricolage. D’ailleurs, il persiste toujours à dire que la situation qui prévaut dans le football algérien est des plus catastrophique. «Je refuse de venir gérer des faux problèmes», explique-t-il. Mechrara estime, en effet, que les choses n’ont pas changé d’un iota. Que de temps perdu, à ses yeux, sachant qu’au niveau des autorités politiques l’on n’est toujours pas prêt pour engager une véritable refondation footbalistique, soit la seule solution, selon lui, pour sortir de ce marasme. Ce n’est que ce jour-là que Mechrara sera prêt à faire son come-back, précise-t-il, non sans tirer la sonnette d’alarme pour la énième fois quant à l’avenir des clubs eux-mêmes, puisqu’ils sont tout simplement menacés d’exclusion des compétitions internationales s’ils ne venaient pas à se conformer avec le cahier des charges adopté par toutes les fédérations de football mondiales lors du congrès de la FIFA en 2006, lequel cahier des charges, pour rappel, va entrer en vigueur en 2012, et comporte plusieurs volets dont celui des infrastructures, alors que chez nous on n’en parle même pas, fait remarquer Mechrara. Avec cette défection, la course à la présidence de la LNF devra se limiter à deux candidats seulement, à savoir l’actuel patron de la structure en question, Ali Malek et le président de la direction technique nationale d’arbitrage, Mohamed Khlaïfia. F. Karim